GHERA Christophe
« Coach-Adjoint fait parler les stats de mon groupe »
Ancien défenseur latéral du SCO d’Angers en D2 et même une saison en D1, Christophe Gehra fut estampillé joueur de devoir durant sa riche carrière. Humble, travailleur, l’ancien angevin et angoumoisin a mis en pratique ces qualités sur un banc de touche depuis plus de quinze ans. Aidé par le logiciel Coach-Adjoint, Christophe Gehra démarre un nouveau cycle dans son club de Saint Pierre Montrevault en DHR, du côté de Cholet, qu’il a rejoint voici deux saisons
Christophe, après avoir connu une belle carrière de joueur, on vous retrouve près de vingt ans après la fin de votre carrière sur un banc de touche. Le virus du foot est trop fort ?
J’ai voulu prolonger le plaisir d’une carrière qui s’est achevée relativement tôt. J’ai du raccrocher les crampons à l’âge de 29 ans sur blessure. J’ai alors privilégié la stabilité familiale, avec une reconvertion professionnelle au bout, en devenant fonctionnaire à Cholet. Dès lors, je ne me voyais pas partir à l’aventure en poursuivant dans un staff de club pro. Mais je n’ai pas voulu couper comme ça avec le ballon rond. Il est devenu un loisir mais la fonction d’entraîneur dans le milieu amateur est aussi passionnante et prenante.
Il était impossible d’abandonner pour autant tout contact avec le foot ?
J’en suis à mon troisième club. Saint Pierre Montrevault évolue en DHR. J’essaye d’inculquer ce que ma carrière m’a enseigné, c’est à dire que quel que soit ses propres moyens, on peut réussir quelque chose de bien dans le football. Les joueurs peuvent progresser individuellement mais aussi collectivement.
Justement, avec les années de recul, comment jugez-vous votre carrière de joueur ?
J’ai vécu un rêve de gamin. Jamais, lorsque j’ai débuté en jeune à Cholet, je n’aurai cru vivre une telle carrière jusqu’à fréquenter la Division 1 durant une saison avec le SCO d’Angers. Je n’étais pas forcément un titulaire en puissance au début de cette saison là. Finalement, j’ai vécu trente titularisations, eu la chance de jouer dans les plus grands stades. Généralement, je garde pour moi ces moments mais j’avoue qu’intérieurement, je suis vraiment satisfait de ce parcours, ponctué aussi de nombreux matchs en D2 avec le SCO.
Trouvez-vous un changement entre votre époque et ce qu’on vit actuellement en ce qui concerne ce milieu pro ?
J’ai décroché, je n’ai plus trop de contact avec le milieu pro mais il a changé car il y a plus d’argent en jeu. Mais le milieu amateur a lui aussi changé, des clubs donnent maintenant de l’argent aux joueurs à l’instar du niveau du dessus. Il est plus dur pour les coachs d’avoir un impact sur son groupe. Les joueurs ne veulent plus aujourd’hui rencontrer de contraintes, ont du mal à faire des concessions. J’ai de la chance avec mon groupe car je n’ai pas eu, depuis le début de la saison, de joueurs de l’équipe première absents. J’ai beau coacher l’équipe première, la réserve et les U19 en même temps, je ne suis jamais descendu en dessous de 40 éléments lors des séances.
Un effectif gargantuesque que vous aide à gérer le logiciel Coach-Adjoint ?
Je l’ai pris en cours de saison, à partir d’octobre, mais j’ai rattrapé mon retard. En football, je reste persuadé qu’il faut faire parler les stats. Sur ce plan, Coach-Adjoint m’aide dans ma tâche. On peut travailler tous les aspects du football, l’animation offensive, les coups de pied arrêtés, le temps de jeu. On peut pointer un aspect, je compare les matchs, les prestations de mes joueurs. Je fais ainsi parler les stats de mes joueurs. Je compte m’appuyer sur Coach-Adjoint pour faire un premier bilan à la trêve avec chacun de mes joueurs. J’en ferai un autre à la fin de la saison pour observer la progression de chacun. Il m’aide au quotidien.
Vous n’avez fréquenté que trois clubs durant vos seize années de coaching. La stabilité est-elle importante dans cette fonction ?
Tout dépend du club, du contexte, de savoir si son discours continue de passer ou non. Là, j’entame ma deuxième saison à Saint Pierre Montrevault, nous entamons un nouveau cycle avec un effectif jeune. Mais il est sûr qu’il vaut mieux travailler sur du moyen terme.
Y a-t-il des coachs qui vous ont influencé durant votre carrière et dont vous vous inspirez maintenant ?
Pas franchement en ce qui concerne mon parcours au niveau pro car on est vraiment dans la culture du résultat avant tout. Par contre, je m’inspire de ce que j’ai connu au centre de formation d’Angers, notamment dans le discours, l’apprentissage, ce que doit être la base du sport collectif. André Guesdon fut à ce propos un bon guide. J’aime les exercices à thème et j’essaye de les restituer à mon groupe.
Quel genre de coach êtes-vous ?
Je suis calme, comme dans la vie. C’est important pour dégager une certaine sérénité au groupe. Je pense qu’une équipe se comporte sur le terrain comme son homme de banc se comporte sur la touche.
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