D. ZAHAF & E. MONTEMURO
« Coach-Adjoint a professionnalisé mon travail »
Respectivement président et entraîneur des U14 de l’Etoile Sportive Cairannaise dans le Vaucluse, Djamel Zahaf et Eric Montemuro ont adopté le logiciel Coach-Adjoint. Un outil qu’ils comptent bien exporter dans le récent groupement Jeunesse Sportive du Comtat Venaissin auquel appartient leur club. Un régime d’avenir selon eux.
Djamel, vous êtes président d’un club amateur. Est-ce beaucoup d’investissement au quotidien ?
Djamel Zahaf : Il s’agit d’un investissement énorme d’autant que nous sommes entièrement bénévoles au club. Le bénévolat fait d’ailleurs partie de notre leitmotiv, d’une politique assumée au sein du club. Les joueurs, les éducateurs savent qu’ils ne viennent pas prendre de primes chez nous mais viennent plutôt pour un projet. Je me satisfais sur ce point de faire venir des éducateurs diplômés qui nous rejoignent pour un certain challenge, notamment celui de fidéliser les enfants au club de leurs petits villages et non pour des indemnités. Ce n’est pas gagné d’avance car les gros clubs des alentours viennent recruter chez nous. Mais je suis fier que tout le monde joue le jeu au sein du club.
Eric Montemuro : Je rebondis aux propos de Djamel sur le bénévolat. Au sein de notre club, il s’agit d’une règle d’or. Cela fait partie de l’état d’esprit du club. Nous sommes avant tout des passionnés de football et nous mettons l’argent de côté pour vivre notre passion. D’ailleurs je constate qu’en règle générale, les gens reviennent de plus en plus vers le bénévolat. Nous y avons plus de reconnaissances.
Vous êtes vous mêmes président de l’Etoile Sportive Cairannaise mais vous battez aussi pavillon Jeunesse Sportive du Comtat Venaissin. Quelle est cette bizarrerie ?
D.Z : Avec quatre clubs des villages alentours, nous avons décidé de réaliser un groupement. Le but était de fédérer les quatre clubs pour les équipes des U14 aux U17. Nous avions constaté qu’à partir de cette première catégorie, nous avions tous en manque réel en terme d’effectif. Nous avons donc décidé cette année de joindre nos forces à travers un groupement pour les jeunes qui prendra effet dès le début de la saison prochaine.
E.M. : Il s’agit d’une bonne chose à mon avis car nous avons comme problématique principale de donner le meilleur cadre de travail possible à nos jeunes. Nos clubs ne pouvaient pas continuer à vivre les uns à côtés des autres, ce qui appauvrissait chacun d’eux. Nous rencontrions même l’écueil de pouvoir offrir du foot à onze faute de jeunes.
Un groupement comme le votre est-il facile a mettre en place ?
D.Z : Il a bien sûr fallu faire quelques concessions, notamment pour la buvette, sur la rotation des équipes et les lieux des matchs. Mais nous sommes tous allés dans le bon sens, nous avons mis en place une bonne organisation. Et puis, tous les clubs avaient la même couleur de maillot, au moins là dessus il n’y a pas eu d’hésitations.
E.M. : Le rapprochement s’est fait naturellement car la concurrence entre nous tous était saine. Les dirigeants, les éducateurs, les joueurs se connaissent. Lors de nos affrontements, nous n’avons jamais déploré le moindre souci. Dans ces conditions, il est plus facile de travailler ensemble.
Pensez-vous que les groupements soient l’avenir du football amateur ?
E.M. : ça se fait de plus en plus effectivement. Nous sommes obligés d’y venir pour lutter contre les gros clubs qui viennent se servir dans nos effectifs. Opter pour le groupement me paraît être la meilleure solution.
D.Z : Je pense effectivement que l’avenir est aux groupements. Beaucoup de clubs ne pourront pas survivre sans ces rapprochements, notamment dans les petits villages où les ressources financières et humaines ne sont pas extensibles. Cela permet aussi au niveau sportif de maintenir un certain niveau.
Justement comment se porte le football vauclusien qui a perdu récemment Arles-Avignon qui a mis la clé sous la porte en cours de saison dernière ?
D.Z. : Le football départemental se porte bien. Au niveau du district nous voyons le bon travail effectué au quotidien. J’en veux pour preuve les nombreux jeunes locaux sélectionnés en équipe de France de leur catégorie. Nous avons un réel potentiel vauclusien.
E.M. : Le vivier est effectivement intéressant. On trouve des perles sur nos terrains. Les clubs de la région sont très présents pour découvrir les bons joueurs. Mais nous constatons que beaucoup reviennent chez nous car nous avons moins la notion de sélection. Chez nous, sur dix-neuf joueurs, tous joueront. Ce n’est pas forcément le cas ailleurs.
Vous Eric, vous coachez les U14-U15. Est-ce un âge charnière pour la suite d’une carrière, si modeste soit-elle ?
E.M. : C’est un âge où les jeunes passent dans l’adolescence et entrevoient un statut d’adulte. Ils s’affirment, l’individualisme naît, ils découvrent aussi la notion de compétition collective et individuelle pour gagner leur place sur le terrain. Il faut donc adapter son discours tout en les ouvrant sur les notions tactiques et techniques du ballon rond. Je prends beaucoup de plaisir a travailler avec eux.
Quel a été votre parcours dans le football ?
D.Z. : J’ai eu un parcours de joueur assez bref. Je suis en fait revenu dans l’univers du ballon rond à travers mes deux garçons. Nous avons ensuite déménagé voici deux ans de Marseille vers le Vaucluse. J’ai alors repris goût au terrain en prenant en main l’équipe des U14-U15 de l’Etoile sportive Cairannaise l’an dernier. Et aujourd’hui, à 34 ans, je suis monté en grade en officiant en tant que président du club.
E.M. : Pour ma part, j’ai connu l’USCGB Marseille Caillol mais je n’avais pas la fibre joueur. Je n’ai jamais vraiment pris du plaisir sur un terrain et j’ai donc arrêté assez tôt avant d’y reprendre goût mais cette fois en tant qu’éducateur. J’ai découvert le coaching et je suis devenu accro. Aujourd’hui, à 40 ans, je ne lâche pas, j’ai passé mes diplômes, je prends du plaisir. Je m’éclate vraiment.
Vous avez opté pour le logiciel Coach-Adjoint. Pour quelle raisons ?
D.Z. : Je me suis servi de Coach-Adjoint l’an dernier durant mon année auprès des U14-U15. Je cherchais un outil gratuit, simple d’utilisation. C’est l’outil parfait qui répondait exactement aux besoins d’un éducateur débutant comme moi. Coach-Adjoint m’a permis aussi de prendre plus d’assurance, de découvrir des systèmes de jeu différents. J’ai tout de suite adhéré au logiciel. A tel point que désormais tout le club et le groupement va utiliser Coach-Adjoint. L’intérêt sera que tous nos éducateurs fonctionneront avec le même outil pour avoir les données de chacune des équipes. C’est un logiciel formidable.
E.M. : J’ai découvert Coach-Adjoint par le biais de Djamel. C’est un logiciel formidable qui prend en compte en plus les plateaux et le championnat. Coach-Adjoint a professionnalisé mon travail. Il m’a rendu plus pro. Il m’aide en plus a sortir une sorte de bilan de compétence pour chacun de mes joueurs à l’instar des bulletins scolaires. C’est un bel outil dont je vais me servir de façon exponentiel avec mes collègues au club.
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