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GUICAHRD Sandy

«  Le logiciel est complet, bien fait, facile  »

Ancien défenseur latéral droit de CFA à Bourg-Peronnas notamment, Sandy Guichard a très tôt endossé l’habit de coach. Préparateur physique de l’équipe nationale d’Algérie durant ces trois dernières années, avec la coupe du monde comme point d’orgue de cette aventure, Sandy Guichard a suivi Vahid Halilhodzic cette saison dans sa nouvelle équipe de Trabonzpor en Turquie. Un rôle que ce jeune homme de 32 ans, qui a opté pour Coach-Adjoint depuis le début de saison, croque à pleines dents.

Sandy, avant toute chose, comment allez-vous après une mésaventure que vous avez vécu la semaine dernière  ?
Du mieux possible car je me suis malheureusement occasionné une rupture des ligaments croisés lors d’un bref retour en France voici quelques jours. Je me suis fait opéré en fin de semaine et je prends maintenant mon mal en patience avec un bon mois à rester à quai en France. Mais j’ai prévu de vite revenir à Trabzon dans la deuxième quinzaine du mois de novembre.

Que faites-vous dans ce club qui joue les premiers rôles dans le championnat de Turquie  ?
En fait, j’ai suivi Vahid Halilhodzic cet été dans ce club. Nous travaillons ensemble depuis maintenant plus de trois ans et Vahid a souhaité que je le suive en Turquie après son départ de l’équipe nationale d’Algérie après l’élimination de la sélection face à l’Allemagne en 8e de finale de la Coupe du monde. J’y occupe le rôle de préparateur physique dans un large staff technique composé aussi de Cyril Moine, Jacky Bonnevay et Mickaël Boully.

Comment vous êtes-vous retrouvé dans cette aventure  ?
La Fédération Algérienne cherchait quelqu’un pour renforcer la sélection A ainsi que l’équipe Olympique dans un rôle de préparateur physique. Le but était aussi de créer le diplôme de préparateur physique en Algérie. Vahid a donné son aval. S’en est suivi une belle collaboration. Et puis, le défi entre les A, à qualifier pour le Mondial brésilien, les U20 en route pour se qualifier pour les JO de Rio en 2016 et ce diplôme de préparateur physique, était passionnant. Je n’ai pas hésité un instant avant d’accepter cette proposition. J’ai passé trois années magnifiques.

Vous avez vécu la Coupe du monde au Brésil de l’intérieur. Comment s’est passé ce mois de juin  ?
J’ai pris un pied énorme durant la compétition. L’organisation était excellente, parfaitement rôdée. Les stades et l’ambiance furent magnifiques et puis la sélection algérienne a réussi un parcours historique avec une qualification pour les 8e de finale. Nous avons inquiété les futurs champions du monde allemands en les menant en prolongation. Par contre, j’ai moins accroché sur le pays même, je m’attendais à un autre paysage. J’avais bien souvent l’impression de me retrouver en Creuse. Cette Coupe du monde fut la cerise sur le gateau de cette expérience de trois ans.

On dit souvent que les hommes participant à une Coupe du monde connaissent un contre-coup les semaines suivantes  ?
Je ne l’ai pas franchement ressenti car nous avons enchaîné très vite avec notre arrivée dans notre nouveau club de Trabzonspor. A notre retour du Brésil, nous sommes restés un jour à Alger a célébrer le retour de la sélection au pays. Puis, j’ai passé quatre jours en France avant de rejoindre mon nouveau club en stage en Autriche. Nous n’avons pas eu le temps de nous poser de questions en repartant tête dans le guidon avec ce club de haut niveau du championnat de Turquie.

Vous avez arrêté très tôt votre carrière de joueur pour passer vos diplômes de coach. Pourquoi  ?
C’était une volonté de passer très tôt ces diplômes. J’ai évolué jusqu’en CFA sans avoir la possibilité d’aller voir plus haut. Je me suis alors tourné vers le coaching. Durant ma formation, j’ai rencontré Alain Michel qui m’a fait signer au FC Nantes en qualité de préparateur physique du centre de formation. Puis, j’ai fait des passages à Louhans-Cuiseaux, Besançon, Dijon avant de rejoindre l’Algérie.

Vous destinez-vous dans le futur à un rôle de préparateur physique ou aimeriez-vous valider votre diplôme de coach en prenant en main une équipe  ?
J’espère occuper dans le futur le poste d’entraîneur. D’ailleurs, les frontières sont poreuses entre les deux fonctions. Dans les clubs où je suis passé, nous faisions 50% de coaching et 50% de prépa. Après, n’ayant pas joué à un haut niveau, j’ai conscience qu’occuper un poste de numéro 1 dans un club pro sera très difficile. Mais un poste d’adjoint me plairait beaucoup.

Est-ce pour préparer cette future carrière que vous avez opté pour le logiciel Coach-Adjoint  ?
C’est toujours intéressant de pouvoir centraliser les données concernant l’effectif. Le logiciel est complet, bien fait, facile. C’est un bon outil. Ça m’intéresse car il s’agit d’un support plus intéressant qu’un simple fichier excel. On peut faire des résumés des matchs, avoir toutes les données en un coup d’oeil. Avec ce logiciel, je peux programmer des groupes de travail. Maintenant, il s’agit d’une démarche personnelle. Nous sommes six entraîneurs dans le staff à Trabzonspor. Chacun travaille avec l’outil qu’il désire. Mais c’est vrai qu’il serait intéressant que tout un club fonctionne avec le même logiciel.

Avez-vous senti une évolution en matière de préparation physique  ?
Les premiers préparateurs physiques datent des années 90. En France, les clubs sont en retard par rapport à cette fonction. Leur nombre peut atteindre celui de deux dans certains clubs. Au Milan AC par exemple, le club comprend 7-8 préparateurs physiques. Ils se répartissent l’effectif pour un accompagnement optimal.

La relation préparateur physique-coach principal doit-elle être sans nuage  ?
Cette entente est essentielle. Dans beaucoup de cas, le préparateur physique a plus d’importance que le coach adjoint. Il est essentiel de bien échanger, que le contenu des séances soit cohérent. Mais encore une fois, la frontière entre un rôle de coach adjoint et celui de préparateur physique est très faible.

Comment fonctionne-t-on aux côtés d’une personnalité comme celle de Vahid Halilhodzic  ?
Vahid fonctionne beaucoup avec ces adjoints. Nous sommes multicartes. Nous nous occupons de la gestion des joueurs, de la prépa tactique, physique, de la vidéo et de l’analyse des matchs. C’est très enrichissant.

Quel est votre credo  ?
Mon objectif est tout simplement de me faire plaisir.

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