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MAGHZAOUI Wajdi

«  Coach-Adjoint 
représente un outil de valeur  »

Licence A de la DFB, la Fédération Allemande de Football après un passage à Liepzig en poche,  Wajdi Maghzaoui est revenu chez lui en Tunisie afin de débuter son parcours de coach. Une vie de banc que ce jeune entraîneur de 33 ans ne commence pas n’importe où puisque le Club Africain fait partie des clubs les plus importants d’Afrique. De quoi donner un coup de booster à la carrière de cet utilisateur du logiciel Coach-Adjoint qui affine ses gammes avec les U12 du club tunisois.

Wajdi, la récente Coupe d’Afrique des Nations a vu la Tunisie éliminer en quart de finale. On a l’impression que la sélection nationale est en recul depuis quelques années?
On a connu voici plusieurs années une progression au niveau des infrastructures, des talents recensés en Tunisie. Ça nous a permis de nous qualifier pour trois coupes du monde. Mais le recul est sensible depuis la Révolution. Les moyens financiers mis dans le football ont baissé en particulier. Mais on sent de nouveau que le football tunisien remonte la vague. L’avenir va être plus beau. Et puis, le football est et restera toujours le sport numéro 1.

Un débat fait rage en Afrique où l’on oppose actuellement les entraîneurs venant de l’étranger aux produits du cru. Qu’en pensez-vous  ?
Je peux constater que la formation prodiguée en Tunisie est de qualité. Nous sommes bien formés bien que beaucoup de sélections ou de clubs préfèrent embaucher un coach venant d’Europe. Mais la formation en Tunisie est agréée par la FIFA à travers de nombreux tests.

Afin de parfaire votre formation, vous n’avez pas hésité à vous exiler  ?
Oui, je suis parti en Allemagne à Liepzig où j’ai obtenu la licence A de la DFB, la Fédération Allemande. C’est un bagage supplémentaire dans mon cursus. Durant cette période, j’ai vécu des instants extraordinaires, j’ai pu toucher du doigt les nouvelles technologies. Ce fut très enrichissant.

Le fait que vous utilisiez le logiciel Coach-Adjoint fait-il partie de cette recherche de la perfection  ?
A la base, j’ai été un peu réticent à me servir d’un nouveau logiciel de coaching. J’en utilisais d’autres auparavant qui étaient un peu complexes. Là, j’ai découvert un outil très complet, simple à utiliser. J’ai adhéré assez vite. Coach-Adjoint représente un outil de valeur dont je me sers au quotidien. J’ai une base concrète pour suivre l’ensemble de mon groupe. Je peux ainsi suivre l’évolution de mes jeunes joueurs. J’envisage d’ailleurs de faire des évaluations de chacun de ces éléments pour la fin de saison et Coach-Adjoint sera ma base de travail. J’apprécie aussi que Coach-Adjoint me permette d’avoir des statistiques détaillées, j’y enregistre toutes mes infos. Il me facilite mon travail. Comme je le disais plus haut, j’ai eu l’occasion de travailler avec plusieurs logiciels. Ma conclusion est que Coach-Adjoint est plus adaptable et facile à prendre en main que les autres. J’appartiens à l’un des plus puissants club en Afrique et je pense que cet outil peut servir au club. J’en ai parlé au directeur sportif du Club Africain car je pense que le staff de l’équipe première pourrait très bien fonctionner avec le logiciel Coach-Adjoint.

Que faites-vous depuis deux ans au sein du Club Africain  ?
La saison dernière, j’étais coach-adjoint de l’équipe U15 du club. Nous avons décroché le titre de champion de Tunisie de la catégorie. Depuis le début de la saison, le club m’a confié la responsabilité de nos U12. Je me considère très chanceux de débuter ma carrière avec ces couleurs si prestigieuses.

Avez-vous senti une grosse différence entre les U15 et les U12  ?
Il existe certains points communs. Mais nous axons le travail un peu différemment avec les U12 dont le but reste l’apprentissage, le perfectionnement, la maîtrise de la balle, un mental à forger, à avoir le geste juste. Les U12 constitue pour moi l’âge d’or.

Peut-on déjà déceler à cet âge de futurs grands talents  ?
Tout à fait, à 12 ans, nous possédons déjà de bons indices mais qui ne garantissent pas non plus une carrière pro. Tout se joue sur le long terme.

A 33 ans comment voyez-vous votre avenir  ?
J’espère entraîner le plus haut possible, pourquoi pas dans le futur envisager d’intégrer le staff technique de l’équipe première ou d’aller tenter une aventure à l’étranger.

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