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FROGER Thierry

«  Je ne peux plus me passer de Coach-Adjoint  »

Elu entraîneur de l’année de L2 en 1996 et 2004, Thierry Froger fait partie des techniciens les plus expérimentés de cette division. Ex du Mans, de Lille, Châteauroux, Gueugnon, Reims, Nîmes, Vannes et de la sélection du Togo, le coach de 51 ans a signé en janvier dernier à l’US Créteil Lusitanos. Six mois qui lui ont permis de maintenir le club parisien en Ligue 2. Accompagné par le logiciel Coach-Adjoint dont il est devenu fan, Thierry Froger attend le début de l’exercice 2015-2016 avec délectation.

 

Thierry, vous avez repris l’entraînement avec l’US Créteil Lusitanos lundi dernier. A ce stade de la saison, ressentez-vous de l’envie ou un certain stress à l’idée de vivre une longue saison   ?

Même si les vacances se sont révélées bien courtes, l’envie de reprendre se fait sentir. Si nous ne débutons le championnat que le 31 juillet face au Red Star, j’estime qu’il ne faut pas louper la période de préparation. C’est un moment crucial pour le reste de la saison. Là, nous effectuons des tests médicaux pour offrir aux joueurs la meilleure préparation possible.

 

Vous avez signé à Créteil en janvier dernier en milieu de saison. Comment vit-on cette arrivée alors qu’une demi-saison a déjà été jouée   ?

Tout simplement en s’adaptant. Lorsque l’on arrive en cours de saison, on s’adapte à la situation, on va à l’essentiel. Il s’agit d’une sorte d’urgence.

 

Entre votre départ de Vannes en juin 2014 et votre arrivée à Créteil en janvier dernier, vous avez vécu six mois de chômage. Durant cette période, vous attendiez le coup de fil providentiel ou en avez-vous profité pour recharger les batteries   ?

Je suis tenté de dire que j’ai d’abord rechargé les batteries. J’ai quitté Vannes à cause du dépôt de bilan du club. J’en ai profité pour récupérer, pour souffler un peu, pour profiter de ma famille. J’ai su gérer cette période car il ne s’agissait pas de la première fois que je vivais ce genre de situation. Vient le temps des coups de fil mais là aussi, il faut attendre le bon moment et le bon challenge. J’ai pu aller voir des matchs, garder le contact ici et là. Mais la période la plus difficile reste le moment des matchs. Sans club, nous ressentons ce vide à l’heure des rencontres. Le jour des matchs est alors terrible. Car même en se tenant à l’écart de tout, il est impossible de ne pas entendre parler de foot. Mais il ne faut pas douter. 

Vous avez effectué la majorité de votre carrière en Ligue 2. Pensez-vous être estampillé entraîneur de L2 et avez-vous envie de goûter un jour à l’étage du dessus   ?

En fait, j’ai eu deux périodes distinctes. A un certain moment, j’ai eu très envie d’aller coacher en Ligue 1. Je ne me mets plus cette pression désormais. Je me dis que si ça doit venir, ça viendra. Mais je ne recherche rien. Je suis simplement à la recherche d’un projet de jeu et d’un groupe intéressant sans être obnubilé par le niveau. Je préfère les rencontres humaines au plan de carrière. Elles représentent mon moteur dans mes choix. J’aime me mettre au service de mes clubs j’aime le partage et je ne suis pas dans l’ambition personnelle. La Ligue 1 ne m’obsède plus.

 

A votre arrivée à Créteil, vous avez découvert le logiciel Coach-Adjoint. Comment vous êtes-vous emparé de cet outil  ?

Je suis arrivé en janvier. Là j’ai découvert un staff et Francis De Percin qui assurait l’intérim à la tête de l’équipe. Francis fonctionnait avec Coach-Adjoint. Il m’a fait connaître le logiciel. Là, j’ai découvert un bel outil, intéressant dans la gestion des séances, dans la gestion du groupe, dans la gestion des temps de jeu. Ça m’a plu tout de suite et j’ai décidé de l’adopter. Et du coup, je ne peux plus me passer de Coach-Adjoint qui est pratique et facile d’utilisation. Je peux avoir ainsi un regard, un retour sur l’équipe, il me donne des éléments objectifs, du concret, des bases de discussion. C’est un vrai plus dans le football et c’est beaucoup plus juste pour bien analyser son groupe car notre boulot consiste à éliminer la subjectivité le plus possible. 

 

Pensez-vous que Coach-Adjoint soit plus adapté pour le monde amateur ou le monde pro  ?

Pour moi, il s’agit du même football. Les qualités sont là en pro ou en amateur. La préparation est la même à tous les niveaux. Nous avons les mêmes besoins. La seule différence vient de l’environnement, plus pressant en pro. Mais je reste persuadé que Coach-Adjoint convient à tout le monde et qu’il est utile, quel que soit le niveau.

 

A quelle fréquence vous servez-vous du logiciel  ?

Au quotidien. Nous nous entraînons tous les jours et je consigne donc tout dès la fin de la séance. Je dois même dire que je vais de plus en plus sur Coach-Adjoint. Je me suis d’ailleurs inscrit à titre personnel à Coach-Adjoint et non au nom du club. Je veux être autonome et garder mes données.

 

Le fait que le logiciel soit gratuit et créé par des gens du football constitue-t-il un plus  ?

On le sent au niveau des problématiques que peuvent rencontrer les coachs. Ils ont été confrontés à nos problèmes et apportent du mieux possible des solutions. Les concepteurs nous donnent des outils, des solutions, sur la gestion de notre effectif et de la compétition. Quant à la gratuité, je trouve que l’idée est bonne, notamment pour des gens qui n’ont pas trop de moyens mais qui peuvent avoir quand même accès à ce logiciel.

 

Vous avez accepté de devenir une des têtes d’affiche de Coach-Adjoint. Pourquoi  ? 

Lorsque je rencontre des gens au service du foot comme le fait l’équipe de Coach-Adjoint, je rends service. Je suis flatté qu’ils pensent à moi comme tête d’affiche. Et puis le logiciel gagne à être connu car il est très bien fait.

 

On parle beaucoup du deuxième gros club parisien. Créteil peut-il être celui-là  ?

Créteil fait partie des grands noms du foot parisien. Les montées en Ligue 2 du Paris FC et du Red Star montre la richesse du Bassin parisien. Mais il n’existe pas d’opposition entre nos trois clubs. Ceux-ci font simplement partie d’une région très riche en foot. Retrouver plusieurs clubs parisiens en L1 dans le futur irait dans le bon sens. Mais je reste persuadé que la différence se fera sur la formation. Nous avons là une richesse énorme pas encore bien exploitée. Beaucoup de jeunes partent ailleurs car ils ne peuvent pas opter pour des centres de formation agrées sur la région. La solution pourrait en passer par là.

 

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