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DE PERCIN Francis

«  Coach-Adjoint est très simple, précis, je me régale en l’utilisant au quotidien  »

Entraîneur-adjoint de l’US Créteil depuis quatre saisons, Francis de Percin est revenu dans le giron du football pro, après en avoir été écarté voici vingt ans, lorsque membre de l’effectif du Paris SG, il avait du revoir ses ambitions à la baisse en raison d’une pubalgie.  Devenu coach à succès à Tarbes, qu’il fit monter de DH en CFA, Francis de Percin n’a pas hésité longtemps avant de répondre à la proposition de Jean-Luc Vasseur pour le seconder à Créteil. Un rôle, que cet utilisateur du logiciel de coaching Coach-Adjoint, continue d’occuper aujourd’hui en Ligue 2 aux côtés de Philippe Hinschberger.

Francis, restons avant toute chose dans l’actualité puisque l’US Créteil vient de réaliser l’exploit d’éliminer Lens (0-2) en 16e de finale de la coupe de la Ligue. Quel impact peut avoir ce genre de résultat sur votre club  ?
C’est avant tout intéressant pour le club car ça crée une dynamique pour tout le monde. C’est un plus pour nos jeunes. Ça permet aussi d’écrire notre histoire tout en sortant du quotidien du championnat où nous ne pointons qu’à quatre points du premier relégable. Cette médiatisation braque un peu les projecteurs sur le club et les joueurs.

Lorsque l’on évoque Paris et sa région, l’US Créteil ne fait pas partie des clubs spontanément cités. Pourquoi selon vous  ?
Je ne nie pas que le Paris FC ou le Red Star ont un avantage sur nous au niveau de la notoriété. Mais les chiffres sont là. Derrière le Paris SG, nous sommes le deuxième club parisien au niveau hiérarchique. Nous avons une histoire en Ligue 2, nous disposons d’installation de haut niveau. Reste à nous faire remarquer. Je pense que ce beau parcours en  coupe de la Ligue peut y contribuer.  C’est un coup de pub bienvenu pour nous faire apprécier du public parisien.

Pourquoi avez-vous besoin de prouver plus que les autres  ?
Pour en revenir au Red Star ou au Paris FC, ces deux clubs ont écrit de belles pages du foot parisien et français. Ils ont marqué les esprits contrairement à nous peut être qui occupons certes les rangs de la Ligue 2 mais sans coup d’éclat. A un moment, le club avait fait venir d’anciennes gloires, ce qui avait amener de la notoriété. Mais nous ne désespérons pas.

Une montée en Ligue 1 de l’US Créteil peut-elle être envisagée  ?
Tout est possible dans le football même si pour le moment, l’objectif du club est de s’ancrer en Ligue 2. Mais ce serait un beau défi.

On parle souvent du vivier extraordinaire de la région parisienne. Confirmez-vous la présence de ces nombreux talents qui grandissent près de chez vous  ?
Le potentiel au niveau qualité est énorme, ça c’est certain. Il n’y a qu’à voir le nombre de joueurs franciliens intégrant les centres de formation des clubs pros pour s’en rendre compte. Il ne serait pas illogique de voir deux-trois clubs issus de la région en L2. Pour notre part, nous souffrons de ne pas posséder de centre de formation. Avec un tel outil, nous pourrions tirer les bénéfices de ces talents. Si le PSG fait un travail remarquable au niveau de la formation, il existe la possibilité de tirer notre épingle du jeu à leur côté. L’US Créteil doit être capable de pouvoir s’appuyer sur la formation.

Vous connaissez sur le bout des doigts le foot francilien où vous avez grandi.
J’ai débuté le foot ici à Fresnes avant de signer aux Lions d’Alfortville puis de rentrer au centre de formation du Paris SG de 1987 à 1992. Mais une pubalgie a mis fin à mes rêves. J’ai alors signé au Paris FC avant de vouloir recentrer mon intérêt vers une vie professionnelle stable. Je me suis alors dirigé vers Tarbes dans cette optique où j’ai continue de jouer pour le club local.

C’est dans les Pyrénées que votre vocation d’éducateur a pris corps  ?
Là-bas, j’ai passé tous mes diplômes d’entraîneur et d’éducateur. J’ai alors pris en main les U19 que j’ai fait monter dans les catégories Nationaux avant de m’asseoir sur le banc de l’équipe senior en DH. Nous sommes montés en CFA 2 et CFA. Puis Jean-Luc Vasseur, que j’avais connu au Paris SG m’a contacté. Il souhaitait faire de moi son adjoint à l’US Créteil. Je n’ai pas hésité pour répondre favorablement à son appel.

C’était pourtant un réel changement de vie 
Oui mais Créteil me donnait la possibilité d’intégrer un club avec une histoire et de découvrir un monde semi-pro puisque le club évoluait à ce moment là en National. Je n’avais jamais été aigri par rapport à mon expérience en tant que joueur, mais je trouvais appréciable de retrouver le haut niveau. Surtout, j’aimais l’idée de transmettre ce que j’avais appris aux jeunes de l’USC.

Le rôle d’un adjoint est-il le même au niveau pro qu’au niveau amateur  ?
Je ne fais pas de différence entre ces deux univers. Un adjoint doit être fidèle, dévoué au coach principal. Il doit lui permettre d’être le plus serein possible dans son quotidien Il doit aussi l’aider à préparer les matchs, les entraînements, il doit aussi faire le lien au niveau du vestiaire entre l’entraîneur, le staff médical et les joueurs. Et puis la relation est différente avec les joueurs car en tant qu’adjoint, je ne fais pas les choix dans les compositions d’équipes.

Le logiciel Coach-Adjoint vous aide-t-il dans votre tâche  ?
Je tiens d’abord a féliciter les concepteurs de ce logiciel car il est très bien conçu, facile d’utilisation au quotidien. J’ai découvert Coach-Adjoint au travers d’un article du journal Vestiaires. Je m’y suis adapté très vite car il est très simple, précis, je me régale en l’utilisant au quotidien. J’apprécie sa gestion des blessés, les éléments que l’on peut recueillir sur nos matchs. Je m’en sers au quotidien. J’apprécie aussi de pouvoir avoir un regard rapide sur les stats des joueurs, je possède des données très précises, c’est très important. J’ai fait découvrir Coach-Adjoint à l’entraîneur Philippe Hinschberger et à Gilles Bourges, notre entraîneur des gardiens, qui se sont montrés très intéressés par le logiciel. Preuve de son intérêt.

Vous parliez de Philippe Hinschberger, le coach de Créteil depuis juillet. Est-ce facile de rester adjoint de deux coachs différents  ?
Les coachs parlent le même discours. A son arrivée, Philippe Hinschberger a réalisé un état des lieux sans imposer ses idées. On a beaucoup échangé. Il a vu la façon dont je travaillais. C’est positif pour tout le monde. Jean-Luc Vasseur avait l’âme d’un batisseur, a eu de formidables résultats. Philippe, lui, apporte toute son expérience accumulée en quinze ans de L2. Je m’y retrouve avec les deux profils de ces coachs.
Prendre seul la tête d’une équipe pro ou amateur peut vous intéresser  ?
Pourquoi pas si le club est ambitieux. En fait, tout dépend du projet qui me serait proposé.

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