amir_abdou

ABREU Manuel

« Avec Coach-Adjoint, je me suis mis à la page des nouvelles technologies concernant le coaching »

Ancien joueur de Reims, du Paris SG ou de Braga notamment, Manuel Abreu a franchi très jeune la barrière en reprenant en main le Stade de Reims qu’il a contribué a redresser. Après des expériences à Calais ou à Sedan notamment, le technicien qui a choisi le logiciel Coach-Adjoint, a pris en main les destinées du Racing Club de France, l’un des clubs emblématiques du football français.

Manuel, après avoir pris place sur le banc de Reims alors en DH, pris la succession de Ladislas Lozano à Calais, vous voici au chevet du Racing club de France, actuellement en DH. On a l’impression que vous êtes un homme de défi.
J’aime surtout respecter mes choix et ma parole. Au moment où le Racing m’a contacté l’an dernier, je n’avais pas d’autres contacts. J’ai alors rapidement donné mon accord au club parisien. Par la suite, d’autres clubs m’ont téléphoné mais je suis un homme de parole. J’avais donné la mienne aux dirigeants racingmen et il n’était pas question de revenir dessus. Je suis un homme droit et honnête. C’est vrai que j’aime prendre des risques. Il faut se servir des expériences bonnes ou mauvaises. J’ai tout connu dans le football, d’une série de 51 matchs sans défaites avec le Stade de Reims à une série de vingt rencontres sans succès avec Calais. On apprend énormément de ces moments là. Ça forge le caractère d’autant que j’assume toujours mes choix. De toute façon, dans le football, comme on dit, les joueurs profitent des victoires alors que les entraîneurs sont toujours responsables des défaites. Après, en ce qui concerne mes défis, Reims étant mon club de cœur, il paraissait normal d’aider le club à ce moment là et Calais relevait d’un beau challenge en prenant la suite d’un coach aussi emblématique que Ladislas Lozano.

Vous êtes entraîneur de l’emblématique Racing. Ressent-on le poids du passé de ce club   ?
Très honnêtement, absolument pas. Je suis conscient néanmoins que j’entraîne une des belles enseignes du foot français comme l’était aussi Reims. C’est une institution qui mérite le respect. Le Racing, c’est un passé qu’il faut respecter mais il faut aussi se tourner vers l’avenir. L’équipe est redescendue en DH, s’est sauvée à la dernière journée la saison dernière. La tâche est ardue mais on essaye de redresser ce club. Mais la section foot est aujourd’hui noyée dans ce club omnisports où le rugby a pris le leadership.

Le club reste-t-il néanmoins attractif   ?
Le Racing a été un club formateur au niveau des jeunes et le reste. C’est un point d’attrait encore très important. Le président actuel fait beaucoup pour ce club, pour le faire remonter les échelons. Le club avait tout de même un passif de 800 000 euros qu’il a fallu combler. Aujourd’hui, les comptes ont été remis à flot. Nous repartons sur des bases saines.

On dit que les grands clubs ne meurent jamais. Le pensez-vous   ?
Même si la phrase paraît bateau, je suis persuadé de sa réalité. Mais de le dire ne suffit pas. Il faut mettre les mains dans le cambouis pour redresser un tel club. Il faut de la patience, du temps, de l’énergie. Il faut mobiliser les forces vives pour bâtir sur au moins du moyen terme.

Comptez-vous aussi sur un logiciel comme Coach-Adjoint pour vous aider dans votre tache   ?
J’ai découvert le logiciel par le biais d’amis coachs et de mon frère Alberto également utilisateur de Coach-Adjoint. J’ai 55 ans mais ce logiciel me permet de me mettre à la page. Il ne faut pas hésiter à franchir le pas. Je me suis lancé et j’y ai pris goût. J’ai intégré mon effectif et l’utilisation est très agréable. Ce genre d’outil est très utile vis à vis d’un groupe. Auparavant, j’avais mon cahier où je notais tout. Là, d’un clic, j’ai tout, j’ai un aperçu rapide de mon effectif. C’est un gain de temps incomparable, un logiciel intéressant. Gérer un groupe de cette façon me semble particulièrement intéressant.

Sentez-vous une niaque supplémentaire de vos adversaires lorsqu’ils reçoivent le Racing  ?
On sent que rencontrer le Racing n’est pas un match comme les autres chez nos adversaires. On se rend compte que le Racing est resté un club à part qu’on a envie de battre. C’est humain, on a toujours envie d’être bon face à des grands noms du football.

Avant de vous asseoir sur un banc de touche, vous avez réalisé une belle carrière. Près de vingt ans après avoir raccroché les crampons, que vous reste-t-il de ce parcours de joueur  ?
Je déteste parler du passé car j’aime avancer.  Mais je suis fier de ma carrière qui m’a permis de réaliser plusieurs rêves de gosse comme celui de porter les couleurs du Paris SG ou de jouer au Portugal là où se trouvent mes racines à une époque où évoluer à l’étranger était extrômement rare. Aujourd’hui, le football a changé tout comme la société. On ne peut pas comparer les époques. Mais c’est vrai qu’il me reste de beaux souvenirs footballistiques et des souvenirs humains. Le foot reste un jeu et j’ai pu vivre de cette passion depuis mes jeunes années. J’ai eu la chance de côtoyer de grands joueurs et de vivre pleinement ma passion du football. Mais je n’ai jamais oublié d’où je venais. C’est très important.

Faire carrière dans le football était une évidence pour vous  ?
J’ai baigné dans cet univers tout petit avec un père footballeur. Nous sommes cinq frères et nous avons tous joué au football. Tout me prédisposait à plonger dans cet univers. L’occasion a fait le larron, je me suis pris au jeu, que ce soit sur le terrain ou sur le banc. J’ai passé mes diplômes et consenti des sacrifices pour cette passion.

L’envie de revenir dans le giron pro vous taraude-t-elle  ?
Ce serait intéressant de revenir dans ce milieu pro. Si l’occasion se présente, j’aimerais beaucoup y regoûter. Mais ça dépend de tellement de facteur qu’on ne peut rien programmer. J’ai aimé mon expérience à Sedan à la tête des jeunes. Si je devais revenir dans le giron par le biais des jeunes, je n’hésiterai pas. Dans les Ardennes, j’avais beaucoup appris auprès de ces jeunes et de Bertrand Reuzeau qui les chapeautait. Même si mon club de cœur reste le Stade de Reims.

Copyright Coach Adjoint

Copyright @ Coach-Adjoint 2020 Tous droits réservés

Mentions légales site web

RGPD site web

CGU site web

Mentions légales application

RGPD application

CGU et CGV application