GRAZIANI Christophe

« Coach-Adjoint permet d’avoir une discipline de travail »

Entraîneur expérimenté de la côté Varoise, Christophe Graziani vit une belle aventure en Coupe Gambardella avec ses U19 de La Seyne/Mer. Cet utilisateur du logiciel de coaching Coach-Adjoint voue une passion débordante pour la formation des footballeurs en herbe. Avec le fair-play et une correction irréprochable sur un terrain comme cheval de bataille.

Vous vivez un début de saison exceptionnel avec vos U19 de la Seyne/Mer avec une présence au 6e tour de la coupe Gambardella. Racontez-nous ce parcours ?
Nous avons battu ce week-end Fréjus Saint Raphaël sur le score de 4-3. Il s’agit d’une nouvelle grosse performance après notre exploit réussi lors du tour précédent contre Hyères. Ces derniers menaient encore 2-0 à cinq minutes de la fin de la rencontre. Ce sont des moments inoubliables pour tout le groupe.

Ce genre de parcours peut-il faire grandir ces jeunes, les souder pour les prochains mois ?
Ça permet surtout de démontrer à tous ces jeunes qu’ils ont le niveau, de se faire repérer aussi. Cette année, nous sommes retombés en Promotion de Ligue. Ces matchs face à des grosses équipes du département permettent vraiment de se jauger et de mettre en confiance ces joueurs qui aspirent à jouer au niveau senior.

Vous avez toujours coaché des jeunes. Avec l’expérience, peut-on rapidement savoir si un jeune joueur peut passer le cap et jouer chez les grands ?
Oui, on voit du premier coup d’oeil les joueurs qui ont des capacités, des possibilités de faire du foot leur quotidien. J’ai connu beaucoup de joueurs qui ont évolué à des niveaux supérieurs à notre équipe première qui joue en PHR,. Quelques uns ont même intégré des clubs pros. Mais à La Seyne, nous attachons aussi beaucoup d’importance à la mentalité des jeunes. Les U19 vivent un âge charnière, voire critique. Il n’en faut pas beaucoup pour que ces jeunes s’enflamment. Mais il reste à franchir une étape importante pour intégrer une équipe senior de bon niveau. Nous travaillons alors sur l’aspect technique mais aussi tactique. Nous avons des joueurs qui viennent de tous horizons et il faut remettre ces éléments à niveau.

Vous avez toujours coaché des jeunes. Est-ce une volonté de votre part ou n’avez-vous pas eu le choix au cours de votre carrière ?
Je n’ai pas une volonté particulière d’aller coacher des seniors. J’ai plusieurs propositions de clubs tous les ans mais je me sens bien dans mon club de La Seyne avec mes jeunes. Il s’agit de mon club de cœur, j’y ai joué en tant que milieu défensif de 1976 à 1991 avant de partir à Six Fours pendant onze ans et de revenir à La Seyne depuis 2001. J’y ai connu de beaux moments comme une coupe du Var avec les U15.

Que vous apporte un logiciel de coaching comme Coach-Adjoint ?
En tant qu’éducateur, on aime savoir quels sont les joueurs présents aux entraînements, les blessés. Fonctionner avec un tel logiciel permet d’avoir un outil de travail sur lequel appuyer son boulot, permet d’avoir une discipline de travail.

Le football du Sud Est se retrouve souvent décrié pour son côté physique. Selon-vous est-ce un mythe ou une réalité ?
Il faut bien dire que les matchs sont physiques. Je ne sais pas si c’est plus physique qu’ailleurs par contre. Beaucoup de coachs misent sur l’engagement durant les rencontres. Si on ne gagne pas les duels, on ne peut pas gagner, telle est la philosophie. Mais il existe toujours beaucoup de corrections. Les images perdurent concernant des équipes de quartier, mais ce schéma d’équipes dures à jouer est fausse. Pour notre part à La Seyne/Mer, nous axons beaucoup notre discours sur le fair-play. Par exemple, si nous sentons qu’un jeune monte en gamme, s’énerve, nous le faisons systématiquement sortir. Nous tenons aussi à ce que nos joueurs aillent serrer la main de leurs adversaires sur le banc de touche avant les rencontres. De ce fait, on évite beaucoup de problèmes et tout se passe bien durant nos matchs.

Au club, la formation est-elle primordiale ?
Il faut passer par la formation, c’est la base. J’ai la chance d’entraîner dans un club qui attire les jeunes du coin. Nous avons un bon relationnel avec les enfants. Ils savent que nous ne sommes pas prêts à faire n’importe quoi pour gagner un match. D’ailleurs, chaque année, nous terminons premiers ou deuxièmes au classement du fair-play.

Vous le Varois pure souche, vous vous verriez quitter votre département pour coacher ailleurs ?
J’ai eu des opportunités mais pour le moment je suis bien à La Seyne chez moi. Mais dans le football, on ne peut jamais rien prévoir.

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