amir_abdou

GRASSO Victorio

« La passion nous anime »

A 25 ans, Victorio Grasso fait partie de la nouvelle génération de coaches. Passionné, ayant baigné dans le milieu depuis son enfance, Victorio mène sa carrière sur les bancs avec envie et persévérance. Le Varois, qui a débuté au SC Toulon, a pris en main depuis trois saisons les U15 de Sanary/Mer qui évoluent en DHR de leur catégorie. Depuis le début de saison, il a aussi adopté le logiciel Coach-Adjoint.

Victorio, ce n’est pas courant de retrouver un jeune entraîneur de 25 ans sur les bancs. Pourquoi avez-vous choisi le coaching au lieu d’embrasser une carrière de joueur.

En fait, je me suis retrouvé sur le banc aussi vite à cause des circonstances. Je jouais en tant que milieu axial. Mais, je me suis blessé au genou à l’âge de 20 ans. Parallèlement, j’avais déjà commencé à entraîner les U11 de Toulon. J’ai alors passé mes diplômes et j’ai arrêté de jouer pour devenir entraîneur.

 

Selon vous, pour entraîner, faut-il être avant tout un passionné?

C’est primordial, la passion nous anime avant tout. Je ne pense pas qu’il soit possible de coacher si nous ne sommes pas animé par la passion. Il faut du caractère, du coeur, de la volonté et surtout s’investir à 100%. Moi, je veux vraiment en faire mon métier à plein temps. Pour ce faire, je reprends mes études en septembre pour passer une licence d’entraînement-sportif à l’université de Toulon, histoire d’enrichir mon bagage personnel.

 

Vous semblez déjà avoir de la bouteille dans le milieu du foot

Disons que mon père, qui a pris sa retraite cette année, a été entraîneur de longues années, notamment au SC Toulon. il entraînait l’équipe réserve. J’ai joué au club jusqu’à mes 20 ans avant d’occuper le poste de coach-adjoint de l’équipe réserve du SCT durant deux ans en DHR. A 22 ans, j’ai quitté le club pour prendre en main l’équipe des U15 de Sanary/Mer. J’y entame ma troisième saison.

Existe-t-il une différence entre coacher des seniors ou des U15?

Il existe quelques différences car avec les jeunes on va être un peu plus formateur. On doit leur donner un bagage, il faut faire plus attention à son langage, sa façon de parler aussi. L’exigence de résultats reste cependant présente même si on va tenter de les obtenir peut être en créant plus de jeu. 

 

Le fait d’être un jeune coach aide-t-il à former des jeunes de quinze ans?

Je pense que c’est un plus en effet. Je suis plus au fait de leurs problèmes, il n’existe pas de décalage de générations. Mes joueurs ont tendance à être plus à mon écoute.

 

Vous êtes un pur varois. Mais le métier d’entraîneur nécessite souvent de changer d’environnement, de région. Cela vous effraie-t-il?

 

Pas du tout, je m’y suis même préparé. Je possède le goût du voyage, j’aime observer ce qui se passe ailleurs, dans d’autres régions. On apprend beaucoup des mentalités des différents coin de France. Ces voyages amènent un bagage supplémentaire. Je suis ouvert à un départ si l’occasion devait se présenter un jour.

 

Vous avez adhéré au logiciel Coach-Adjoint. Quelle fut votre motivation?

Jusqu’ici, je travaillais toujours sur du papier sur lequel je notais mes séances. Puis, je me suis mis à rentrer mes données sur mon ordinateur depuis trois ans. Là, le logiciel me fait gagner un temps précieux. Je passe environ une heure ou deux sur le logiciel les lundis et je remplis mes données quotidiennement pour gérer mes séances d’entraînement. D’un simple clic, j’ai accès aux données. C’est efficace, complet, plus rapide que mon ancienne méthode. Tant mieux.

 

Copyright Coach-Adjoint

Copyright @ Coach-Adjoint 2020 Tous droits réservés

Mentions légales site web

RGPD site web

CGU site web

Mentions légales application

RGPD application

CGU et CGV application