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DUBUISSON Sébastien

«  Conçu par des gens du football pour les gens du football, Coach-Adjoint répond à nos attentes  »

Normand attaché à sa région, Sébastien Dubuisson a longtemps parcouru les terrains normands à Bois Guillaume d’abord en tant que joueur puis à l’US Mesnil-Esnard Franqueville en qualité d’entraîneur. Depuis neuf ans, le jeune technicien de 39 ans a façonné son équipe (PH) à son image, humble, travailleur et consciencieux. Un savoir-faire qu’il compte poursuivre, aidé en cela par le logiciel Coach-Adjoint.

Vous êtes un pur produit du football normand. Le trouvez-vous en bonne santé  ?
Il est dans une phase compliquée. Nous comptons trois locomotives qui sont Le Havre, Rouen et Caen, avec à un degré moindre Quevilly, qui reste un bon club de CFA, ou Dieppe. Mais finalement, le gros club le plus proche reste le Paris SG. Paris n’est qu’à une heure de chez nous. Pour notre part, nous qui nous situons dans le bassin rouennais, nous avons beaucoup de clubs mais aucun ne perce à haut niveau.

Quel est votre parcours dans ce football normand  ?
J’ai évolué pendant dix ans à la pointe de l’attaque de Bois Guillaume en CFA2. Puis, j’ai fait le choix d’opter pour une stabilité professionnelle et de mettre en sourdine cette carrière. Pendant que je jouais, j’ai tout de même passé mes diplômes d’entraîneurs, ce qui me permet de coacher Mesnil-Esnard Franqueville depuis neuf ans. A 39 ans, je ne me lasse pas. J’ai connu une montée en DHR avec le club. Ce fut un moment intense.

Le club de Rouen justement a été récemment rétrogradé de National en DH. Quelles conséquences cette chute entraîne-t-elle à votre niveau  ?
Nous en avons subi un peu les conséquences l’an dernier puisque, du fait de cette rétrogradation, trois clubs au lieu de deux furent relégués de DHR en PH. C’est tombé sur nous. Ce fut ma première relégation personnelle. Mais nous ne devons aussi nous en prendre qu’à nous-mêmes. Je me dis que si nous sommes descendus, c’est avant tout notre faute.
Mais nous souffrons aussi indirectement de la chute du FC Rouen puisque quand une agglomération possède un gros club comme l’était le FCR, cette locomotive tire les autres vers le haut. Nous pouvions aussi récupérer certains joueurs non conservés. C’est dommage car le département compte peu de clubs de haut niveau.

Le niveau du foot normand baisse-t-il  ?
On ne peut pas trop le savoir car tout peut varier d’une saison à une autre. Certains clubs peuvent avoir des résultats une saison puis dévisser celle d’après ou vice versa. Tout dépend en fait des mouvements de joueurs à l’intersaison. Nous ne constatons pas vraiment de constance dans les résultats. La fidélité envers un club est une notion qui a tendance à se perdre. L’amour du maillot est moins prégnant. Les joueurs vont au plus offrant.

Votre club fonctionne aussi comme ça  ?
Nous attachons beaucoup d’importance à l’appartenance à notre club, à la fidélité des joueurs. Il est important de garder une ossature, un groupe qui se connait, d’avoir des automatismes qui perdurent sur plusieurs saisons et de fonctionner avec des jeunes. C’est notre politique. De toute façon, nous avons des moyens financiers limités. Les joueurs qui signent chez nous le font pour l’amour du football, pour jouer avec des copains, pour progresser. Mais recruter un joueur sans argent reste compliqué. Nous axons notre travail sur la formation. Nous souhaitons transmettre certaines valeurs. Et puis, si un joueur veut nous quitter pour intégrer un effectif d’un club plus huppé, nous nous disons que nous avons réussi notre boulot.

Votre fonction de coach dévore-t-il votre temps quotidien  ?
J’ai la chance d’avoir une femme compréhensive. Mais c’est vrai qu’il faut des fois avoir du cœur à l’ouvrage et surtout se montrer passionné et motivé. Un entraîneur d’un club amateur doit savoir tout faire. J’occupe un poste qui va au delà du rôle d’éducateur. Nous endossons parfois la casquette de psychologue notamment. Il m’est d’ailleurs arrivé d’accompagner un de mes joueurs chez le médecin pour qu’il se soigne. Nous devons nous montrer disponibles et à l’écoute. Ça prend beaucoup de temps. Nous sommes presque plus dans la gestion que dans le travail de terrain. Mais il s’agit du quotidien de presque tous les clubs amateurs qui souffrent de plus de la baisse du nombre de bénévoles.
Est-ce dans le but de grignoter du temps que vous avez opté pour le logiciel de coaching Coach-Adjoint  ?
Oui, bien sûr, Coach-Adjoint me fait gagner du temps, me simplifie la vie. Et puis, fini le papier, les tableaux excel. Ça fait du bien d’avoir un bel outil de travail, ça redynamise la gestion de mon équipe.

Dans quelles circonstances vous servez-vous du logiciel  ?
Je m’en sers presque tous les jours, particulièrement les veilles de match, les jours de match et les lendemains. Je fais alors l’analyse complète de la rencontre. J’apprécie aussi de pouvoir noter les joueurs grâce à un système de note assez simple. Je peux aussi avoir en un coup d’oeil l’état de forme de chaque élément de mon effectif. J’attends maintenant les prochaines mises à jour, notamment concernant le suivi médical des joueurs, ça va constituer un vrai plus pour nous amateurs.

Bref, vous semblez satisfait  ?
Oui d’autant qu’on sent que le logiciel Coach-Adjoint a été conçu par des gens du football pour les gens du football. Nous sommes proches de la vérité. Nos attentes sont retranscrites dans cet outil. On sent qu’il s’agit de coachs travaillant pour des coachs.

Quelle serait une saison réussie pour vous et l’US Mesnil-Esnard Franqueville  ?
J’aimerais que le club remonte en fin de saison en DHR. Revivre une deuxième montée serait magnifique, un bon moment. Retrouver ces instants de joie et de bonheur fait l’essence même de notre passion pour le football.

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