ALLIOT Kevin

« Coach-Adjoint m’a permis d’avoir un autre avis sur mon équipe »

A 30 ans, Kevin Alliot a déjà quatre années de coaching derrière lui dans le club sarthois de Oizé. Avec le luxe de suivre la même promotion depuis toutes ces années. Une évolution qui sied parfaitement à cet utilisateur du logiciel Coach-Adjoint qui se verrait bien suivre ses joueurs jusqu’en seniors.

Kevin, vous êtes encore un jeune coach. Pourquoi avoir opté pour le banc plutôt que de continuer à jouer ?

Même si cela fait quatre ans que j’entraîne les jeunes, j’ai continué à jouer au football jusqu’à l’an dernier. J’ai du stopper à cause d’une blessure mais je me tâte pour reprendre une licence l’an prochain. Ça n’empêche pas de m’épanouir dans mon rôle de coach. Cela faisait un moment que j’avais en tête de franchir le pas. J’avoue avoir découvert le plaisir du coaching via les jeux vidéos de manager. Ça m’a aidé à mettre le pied à l’étrier. Puis, quand Oizé m’a fait une proposition pour reprendre une équipe U13, j’ai validé cette reconversion. J’ai senti que c’était le bon moment pour moi.

Les U13, c’était votre choix ?

Il y avait une place qui se libérait au club pour prendre en main cette catégorie d’âge. Je n’ai pas hésité. D’autant que j’ai la chance de suivre les mêmes jeunes depuis toutes ces années. Je vois donc une génération grandir, évoluer. Je considère qu’il s’agit d’un vrai avantage. Je vois ces jeunes progresser. On peut observer la manière dont ils grandissent, leurs maturités respectives.

Comment vivez-vous vos rôles d’éducateur ?

Je ne m’en lasse pas. C’est très intéressant de coacher ces jeunes. Je considère que nous avons un triple objectif. D’abord que les enfants prennent du plaisir puis nous avons aussi à inculquer des notions de respect, de santé avant le résultat en lui-même. Nous sommes là pour assurer l’évolution du joueur.

Le résultat sec d’un match n’est donc pas prioritaire pour vous ?

Non, je pense qu’avant toute chose, ce qui prime c’est l’épanouissement des enfants. Nous avons aussi comme but d’intéresser l’enfant au football. A cet âge, ils sont encore dans l’indécision. Ils peuvent changer de disciplines tous les ans, essayer différents sports. Nous devons donc les intéresser. Et sans cette notion du plaisir, nous savons que nous pouvons les perdre.

Faut-il pour cela être proche d’eux ?

Ici au club, nous sommes stricts sur les notions de respect mais je me dois d’être proche des joueurs, être à leurs écoutes pour le quotidien. J’ai la chance d’avoir un groupe relativement facile à coacher, je n’ai pas à me plaindre. Mais j’observe chez nos adversaires, à certains moments, que les caractères sont plus affirmés, plus difficile à gérer qu’il y a quelques années.

Comment commence-t-on dans le métier ? Avez-vous eu des mentors ou des exemples ?

Chacun à sa façon de fonctionner concernant le coaching. Pour ma part, j’ai suivi des formations et passé mes diplômes. Je suis aussi abonné au magazine Vestiaires dans lequel je peux trouver des séances types. Sinon, je trouve des exercices sur Internet. On se crée alors nos propres séances.

Comment l’utilisation du logiciel Coach-Adjoint vous a-t-il aidé la saison dernière ?

Coach-Adjoint s’est révélé être un logiciel très fonctionnel. Il est adapté à tous les types de niveaux, d’équipes et de coachs. Je ne me sers pas de toutes les fonctionnalités car l’outil est très complet. Il s’est avéré être un excellent deuxième œil, il m’a permis d’avoir un deuxième avis sur mon équipe. Les compos, les statistiques de mon équipe, les paires de joueurs qui fonctionnent, la tactique qui marche ou pas. J’ai pu avoir accès à une photographie plus large de mon groupe.

Vous suivez une même génération depuis quatre ans. Jusqu’où comptez-vous les accompagner ?

L’idéal serait de continuer à fonctionner ensemble. Pourquoi pas envisager de les coacher en seniors. On se connaîtrait ainsi par cœur.

Que faites-vous si un de vos jeunes se révèle très talentueux ?

S’il est vraiment au dessus, nous l’orientons vers Le Mans. Malgré sa descente au niveau amateur, le club reste la locomotive du département. Au niveau des joueurs, las soucis financiers du club n’a pas changé grand chose. Ils ont toujours une belle école de foot. Pour nous qui évoluons en District, il n’existe aucune concurrence avec eux. Mais si un jeune talentueux émerge, autant que nous le gardions pour nous plutôt qu’il joue un peu plus loin à un niveau équivalent.

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