LAMBOLEY Mickaël

« Coach-Adjoint constitue une bonne base de données »

A 37 ans, Mickaël Lamboley peut déjà se targuer d’une expérience de deux décennies sur les bancs. Autant dire que le coach des U15 de Lure Magny Vernois en Haute Saône a vu passer quelques générations de joueurs. Si cet utilisateur du logiciel Coach-Adjoint estime que les consignes sont plus dures à faire passer, la passion du coaching reste la plus forte.

Mickaël, on a l’impression que vous avez toujours baigné dans le coaching. Expliquez-nous votre cheminement dans le milieu du football ?
Cette année, je vis ma vingt-deuxième année sur un banc. Comme j’ai 37 ans, j’ai passé plus de la moitié de ma vie en tant que coach. Après une petite carrière de joueur, j’ai décidé de passer très vite mes diplômes, à l’âge de 15 ans. J’avais envie de devenir éducateur et de m’épanouir dans ce rôle.

Vous étiez fait pour ce poste ?
Ce fut pour moi comme une évidence. Ce choix a germé de longue date, c’est la fonction que je voulais occuper depuis que j’étais gosse. Mais la sensation est différente que celle que l’on ressent en étant joueur. Sur le banc, on essaye de guider ses joueurs pour qu’ils évoluent comme on voudrait. On a moins d’impact qu’un joueur de champ.

Vous avez vu passer plusieurs générations depuis plus de vingt ans. Comment trouvez-vous les jeunes d’aujourd’hui ?
Le football n’est plus le même depuis maintenant plusieurs années. Avant, nous n’avions pas internet, on pensait avec notre tête, avec notre vécu. Maintenant, les influences sont multiples. La notion de groupe existe peut être moins.

Les U15 constituent-ils un âge charnière ?
L’an dernier, j’avais en charge les U18. C’était presque des adultes. Là je découvre un autre âge, l’adolescence. Les jeunes ont l’impression d’avoir tout vu tout connu. Les jeux vidéos n’aident pas, influencent négativement les ados. Il est très difficile de voir ses consignes respectées. Avant, à quinze ans, on se taisait et on écoutait. Là, nous avons plus de difficultés à faire passer le message. Nous sommes obligés d’être attentifs aux attitudes des uns et des autres et au besoin, nous devons sévir. En tant qu’éducateur, je fixe une ligne de conduite à respecter. Ceux qui sortent des clous doivent alors être sanctionnés, sinon l’entraîneur ne sera pas respecté. Donc on sévit. J’ai la chance d’avoir un groupe assez étoffé pour pouvoir mettre à l’écart un joueur caractériel ayant eu une mauvaise attitude.

Que vous apporte le logiciel Coach-Adjoint dans ce contexte ?
Je cherchais dans un premier temps une base de données, de pouvoir m’appuyer sur une trace concrète des performances de mes joueurs. J’aime tout ce qui est stats. Je le faisais avant sur papier, mais ça s’entasse sur un bureau et ce n’est pas simple. Coach-Adjoint est pratique, tout est disponible en un coup d’oeil, est bien indiqué, simple. Je peux gérer mon groupe, avoir une vue d’ensemble des éléments les plus assidus. Au sein du club, je milite pour que tous les coachs prennent le logiciel dès la saison prochaine.

Quelle qualité principale doit mener un coach ?
Si je dois sortir une qualité, c’est avant tout l’amour du foot. Pour ma part, je suis tombé dedans quand j’étais petit avec mon père. En tant qu’éducateur, nous apprenons sans cesse et nous le transmettons aux jeunes. Je me sers de toute expérience. Je me nourris aussi beaucoup des matchs télévisés pour mon rôle de coach.

Une passion pas si évidente dans votre région, dépourvue de club de très haut niveau ?
En Haute Saône, mon club de Lure Magny Vernois est celui qui joue le plus haut, c’est à dire en PH. Nous manquons bien sûr d’une vraie locomotive. Nous avons Belfort un peu plus loin qui fait une saison intéressante en CFA. Les jeunes qui ont de grosses qualités peuvent partir là-bas. Nous espérons une montée du club en National, qui sait dès cette année, pour créer une émulation dans tout le coin.

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