DEHEEGHER Johnny

« J’apprécie les évolutions perpétuelles de Coach-Adjoint »

Coach depuis cette saison de l’équipe C de l’US Esquelbecq en 3e division de District, Johnny Deheegher est parvenu à réussir la saison quasi parfaite, menant son équipe à la deuxième place de son championnat à une journée de la fin. De quoi lancer idéalement cet utilisateur assidu du logiciel foot de coaching Coach-Adjoint.

Johnny, vous venez de vivre votre première saison sur un banc de touche. Quelles sont vos premières impressions avec le recul ?

J’ai été touché à la malléole l’an dernier alors que j’étais encore joueur de foot. J’ai eu un mois et demi d’arrêt lorsque le club m’a proposé de reprendre la direction de l’équipe C. J’ai répondu favorablement à cette belle proposition. Et je ne l’ai pas regretté.

Le fait d’arrêter de jouer n’a pas été trop dur ?

Pas vraiment pour la simple raison que j’ai pris un énorme plaisir sur le banc. Ça a même été hallucinant. Je vivais les matchs pleinement, voire même plus que lorsque je chaussais les crampons. J’ai ressenti autant d’adrénaline, je me suis fait autant plaisir sur mon banc que lorsque je prenais place en défense au milieu de mes coéquipiers. Ce qui ne m’a pas empêché de dépanner en équipe B en Excellence sur quatre matchs cette année. Mais je dois dire que j’ai trouvé sur le banc ce qui me manquait sur un terrain. Je tiens d’ailleurs à remercier mon président Ludovic Vaesken et mon adjoint Fabien Fiers. Ce fut un travail d’équipe car tout seul, on ne peut pas réussir.

Et donc, comment s’est passée cette saison ?

On ne peut mieux puisqu’à une journée de la fin du championnat, nous sommes pointés à la deuxième place. Nous sommes parmi les meilleurs deuxièmes donc une montée reste envisageable. Au niveau des chiffres, nous terminons meilleure défense des 36 équipes de ce niveau. Le bilan est très positif, une expérience extraordinaire.

D’autant que l’US Esquelbecq semble être un club dynamique, qui a le vent en poupe.

C’est un club extraordinaire avec notamment 350 licenciés. Nous comptons cinq équipes seniors, l’équipe Une monte en PH, l’équipe B évolue en Excellence malgré une saison difficile, nous avons une belle section féminine.L’US Esquelbecq représente l’un des plus gros clubs de la région. Et puis j’aime son côté familial et dynamique. Cette année, nous fêtons les 50 ans du club. Et les choses ont été bien faites avec les 20 et 21 juin la présence de l’OM stars club avec notamment Basile Boli, et des anciens de Dunkerque et de Calais.

Dans votre tâche, comment le logiciel foot de coaching Coach-Adjoint vous a-t-il accompagné ?

Coach-Adjoint m’a beaucoup aidé durant toute cette saison, c’est passionnant. Je m’en sers plusieurs fois par semaine. Au niveau des stats, des entraînements, des compositions d’équipes, je me suis appuyé sur ce logiciel foot. Les joueurs sont aussi demandeurs de leurs stats, leurs performances. J’apprécie aussi particulièrement les évolutions perpétuelles de Coach-Adjoint. Il a évolué au cours de cette saison de façon systématique. Et je découvre régulièrement de nouvelles fonctions.

Le logiciel Coach-Adjoint restera gratuit l’an prochain. Qu’en pensez-vous ?

C’est le petit plus supplémentaire du logiciel. J’en ai parlé à mon vice-président, fait une démonstration de Coach-Adjoint. D’autres équipes du club devraient se munir de cet outil dès l’an prochain.

Et le fait que Coach-Adjoint soit fait par des coachs pour des coachs ?

C’est l’expérience qui parle. C’est comme dans tout boulot, lorsque les gens savent de quoi ils parlent, ça se ressent. Ils connaissent nos besoins, nos envies et c’est sûrement pour ça que le logiciel a été adopté par des coachs de différentes divisions.

Le fait d’être un jeune coach est-il délicat pour commander un groupe ?

J’ai 31 ans mais j’ai la chance d’arriver avec un regard neuf. J’apporte un côté nature. J’ai tout remis à,plat. Alors bien sûr, quelques joueurs sont plus âgés que moi mais mon groupe affiche une moyenne d’âge de 22 ans. Après les quelques appréhensions d’usage en début de saison, je me suis plongé pleinement dans ma fonction.

On vous sent parti pour une longue carrière sur un banc ?

Je veux continuer bien sûr avec l’envie d’aller un peu plus haut. Professionnellement, je ne peux pas m’engager dans une équipe qui m’obligerait a en faire encore plus au niveau charge horaire. Là, j’ai deux entraînements par semaine, les matchs le week-end. L’emploi du temps est chargé. Mais coacher en PH pourquoi pas.

Comment se porte le foot en Nord ?

Comme partout, nous souffrons du contexte économique. Mais ici, le foot est important et les divisions relevées que ce soit en PHR, Excellence ou 3e division. Nous avons de l’avenir.

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