amir_abdou

MAHÉ Yann

«  Coach-Adjoint me donne une autre vision de mon groupe  »

Deux montées en deux saisons, tel est le bilan de Yann Mahé avec son club de Basse Vilaine. Autant dire que cet utilisateur du logiciel gratuit Coach-Adjoint attend avec envie le début de saison prochaine pour goûter à la DHR avec le club morbihannais.

 

Yann, à l’heure du bilan, quel est le votre concernant cet exercice 2014-2015   ?

Il ne peut être que bon puisque le club, après avoir déjà connu une accession en PH l’été dernier a réalisé la saison parfaite qui nous permet de grimper encore d’un étage. L’objectif de début de saison était de se maintenir mais notre très bonne première partie de saison a permis de le revoir à la hausse. Nous comptions huit points d’avance à la trêve sur le troisième. Même si la deuxième partie a été plus poussive, l’écart était fait. Même si le club a déjà connu le niveau DSR, ça fait du bien au club de monter. Nous restons sur notre dynamique qui nous avait permis de remporter la coupe du Morbihan voici deux saisons.

 

Vous avez repris le club dans quel état   ?

Ça fait quatre ans que j’ai rejoint le club qui était alors en première division de District. Nous sommes un club qui fait confiance aux jeunes. Je tiens à en promouvoir régulièrement en équipe première. Nous évoluons avec un effectif composé de 75% de joueurs formés à Basse Vilaine. Ce sont des jeunes qui ont une grosse marge de progression. C’est le meilleur moyen de stabiliser le club à ce niveau. D’ailleurs, au delà du coaching, la formation m’intéresse au plus haut point. Elle doit constituer la base des clubs.

 

Dans le monde amateur, sentez-vous la pression des résultats   ?

La pression est peut être différente de ce qui se passe dans le milieu professionnel. Mais en senior, les résultats comptent beaucoup. Et puis, je suis un compétiteur. Quand je commence quelque chose, je souhaite le faire du mieux possible. Et pour un coach, ça passe par des résultats. Pour en revenir à cette idée de pression, je l’ai toujours ressentie. Amateur ou pro, elle est bien présente à chaque match. N’oublions pas que l’entraîneur a toujours des comptes à rendre à son équipe ou à ses dirigeants.

 

Jusqu’à la peur d’un éventuel limogeage   ?

Subir un limogeage fait en quelque sort partie du jeu. Bien sûr, en amateur, nous sommes moins en danger que chez les pros mais le risque existe. Pour ma part, j’aime ne m’engager que pour une année pour prolonger si tout se passe bien. Je considère que les cycles durent trois-quatre ans maximum. Il ne faut surtout pas faire l’année de trop. Un entraîneur qui dure sur le banc d’un même club pendant dix ans est de moins en moins fréquent.

Vous avez connu le football en Loire Atlantique et maintenant dans le Morbihan. Existe-t-il quelques différences  ?

Je connais parfaitement le football en Loire Atlantique car j’ai passé la majeure partie de ma carrière à Penhoët, à côté de Saint Nazaire. J’y ai commencé en Poussins à huit ans jusqu’à mes 33 ans en qualité de défenseur. J’étais un aboyeur sur le terrain. Puis je suis passé de l’autre côté de la barrière par hasard. J’ai pris les jeunes, l’équipe B pendant cinq saisons, j’ai passé mes diplômes. Mais j’ai senti qu’il était temps de partir à un moment. J’ai alors découvert le club de Basse Vilaine, dans le Morbihan. Je constate qu’il est moins dur de coacher dans ce département. Les joueurs sont très respectueux des consignes, je fais aussi un peu moins de social qu’auparavant.

 

Vous avez opté pour le logiciel Coach-Adjoint. Que vous a apporté cet outil gratuit  ?

Ça été une belle surprise. Les autres années, je fonctionnais avec un traitement de texte. Là, Coach-Adjoint me fait gagner du temps. Je peux, grâce au logiciel, ressortir toutes les stats de mon groupe. Je peux avoir ainsi une autre vision de mon groupe. Et je trouve ça intéressant de posséder les temps de jeu de mes joueurs, savoir qui a été titulaire a tel moment, qui a marqué, qui a passé, à quel moment on prend le plus de buts ou quand on en marque le plus.

 

On dit qu’un rôle de coach prend beaucoup de temps, vous confirmez  ?

Si on le fait sérieusement, oui, c’est un vrai investissement. Nous avons un minimum de deux entraînements, les matchs, la gestion du groupe. Mais quand on est passionné, on ne décroche en fait jamais. Dès la fin de la saison, on prépare la suivante dans la foulée.

 

Qu’est-ce qu’un bon éducateur selon vous  ?

Un bon éducateur doit être quelqu’un de pleinement investi, qui doit à la fois être proche mais aussi exigeant vis à vis de son groupe. Il faut donner envie aux joueurs de vouloir tout donner.

 

Quel va être la suite pour vous  ?

Je vais avoir 44 ans en septembre. L’année prochaine, je vais valider des acquis car j’aurai alors dix ans de coaching derrière moi. Je prends de l’expérience et j’espère vivre une belle saison avec mon club en DHR.

 

Copyright Coach-Adjoint

Copyright @ Coach-Adjoint 2020 Tous droits réservés

Mentions légales site web

RGPD site web

CGU site web

Mentions légales application

RGPD application

CGU et CGV application