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JAFFRÉ Jérôme

«  Coach-Adjoint constitue une super bases de données  »

Coach de la réserve de Klergerec Cleguerec dans le Morbihan, en deuxième division de district, Jérôme Jaffré n’hésite pas à dire qu’il prend plus de plaisir à coacher qu’à jouer. A 35 ans, avec déjà une belle expérience du banc, l’ancien joueur de Pontivy, aidé par le logiciel Coach-Adjoint, se lance tête baissée dans le défi de son club.

On dit souvent que la passion anime tous les coachs, est-ce aussi votre cas   ?
Oui, bien sûr, pour exercer cette fonction, si on n’est pas passionné, c’est difficile, surtout au niveau amateur.

Présentez-nous votre club du FC Klergerec Cleguerec
Il s’agit d’un club tout neuf, issu de la fusion entre deux clubs de village voici trois ans. Souvent, les clubs doivent agir de la sorte pour pouvoir pleinement exister. Avec toute l’équipe technique, nous essayons de mettre en place un vrai projet. Les deux clubs étaient en perte de vitesse, la fusion a reboosté tout le monde. Nous comptons tout de même quatre équipes seniors et une équipe vétérans. Moi, je suis chargé de l’équipe réserve qui évolue en deuxième division de district.

On imagine que dans ces conditions, le dialogue doit être permanent avec le staff technique dans son ensemble   ?
C’est très important, nous échangeons beaucoup sur les joueurs, sur la façon de jouer que nous voulons imprimer à toutes nos équipes. La méthode a l’air de porter ses fruits puisque nous avons du monde à l’entraînement, aux alentours d’une trentaine de joueurs. Nous en étions même à cinquante éléments en début de saison.

Dans ces conditions, l’utilisation du logiciel Coach-Adjoint doit vous faciliter la vie   ?
J’ai découvert le logiciel à travers des connaissances mais aussi des articles de presse. J’ai jeté un œil et je ne le regrette pas. Il recèle beaucoup de choses intéressantes, j’exploite toutes ses possibilités. C’est une super bases de données. Je l’utilise pour gérer mes entraînements, pour analyser mes matchs aussi. J’aime me remémorer les actions qui ont amené un but,  une . Je peux aussi d’un coup d’oeil savoir quels joueurs j’ai utilisé, le temps de jeu de chacun aussi.

Vous êtes un fidèle   ?
Oui, mon parcours ne m’a pas éloigné de ma Bretagne d’origine. J’ai longtemps joué à la GSI Pontivy, je m’entraînais avec le groupe CFA mais j’étais le capitaine de la réserve en DSR. Puis, j’ai décidé de redescendre un peu pour prendre du plaisir. Mais le foot constitue une passion, tout comme le coaching. J’ai fait un sports études, j’ai passé des diplômes pour coacher. A Pontivy, en parallèle avec ma carrière de joueur, je m’occupais de l’équipe B des U15. J’ai plongé dedans dès mes 18 ans avec l’école de foot. J’ai aussi entraîné voici quelques saisons une équipe seniors en PH. Et je dois dire qu’à 35 ans, je prends plus de plaisir sur un banc que quand je jouais.

Votre club peut être qualifié de rural. Est-ce facile d’exister à ce niveau   ?
Nous sommes effectivement un club rural, ce n’est pas simple d’exister dans ces conditions. Nous venons de monter en Ligue. On joue bien souvent contre des équipes réserves de clubs qui évoluent bien au dessus de nous. Notre poule n’est pas facile. Pour recruter, nous devons aussi faire preuve de persévérence. Notre but dans ces conditions est de miser sur les jeunes, sur notre école de foot.

En amateur, un entraîneur doit-il copiner avec les joueurs ou quand même garder ses distances   ?
Je mets une petite barrière mais je me considère tout de même assez proche de mes joueurs. On a tous plaisir a se retrouver le dimanche, les joueurs sont demandeurs. J’ai une relation facile avec mes joueurs. Mais dans mon rôle je suis obligé de garder une certaine distance d’autant que je compte une trentaine de joueurs assez proches, je ne fais pas que des heureux dans mes choix.

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