GANTHIER Tom

« Coach-Adjoint me sert dans la gestion de mes effectifs, de mon planning »

Boulimique de football, Tom Ganthier occupe trois fonctions dans le milieu du ballon rond. Une polyvalence que le jeune homme de 21 ans prend comme un atout. Aidé par le logiciel Coach-Adjoint, Tom, encore étudiant, distille son savoir-faire chez les U19 de Carquefou en tant que préparateur physique tout en donnant l’envie de jouer aux enfants des U7 aux U9 de Savenay.

Tom, vous êtes à la fois joueur, entraîneur et préparateur physique, pourquoi cette boulimie ?

C’est venu naturellement. A 21 ans, j’ai encore envie de pratiquer le football. Je fais donc partie de l’équipe de Saint Aubin de Guérande qui évolue en DRH en qualité de milieu défensif. Mais je suis aussi étudiant en Staps à Nantes. J’entame ma quatrième année en étant en Master 1, expertise et intervention. Un de mes profs m’a parlé de l’opportunité de coacher les jeunes de U7 à U9 dans le club de Savenay voici trois ans. J’ai trouvé intéressant ce projet et je me suis lancé dans ce défi. Enfin, j’ai rejoint le club de Carquefou l’an dernier pour m’occuper de la préparation physique des U19 du club. Cette triple casquette est donc venue naturellement.

Faut-il être un passionné acharné pour tenir le choc ?

J’ai baigné dans ce milieu dès mon plus jeune âge. Mon grand-père à joué au foot et mon père a été pro, notamment au Stade de Reims dans les années 80. Dominique Bathenay est d’ailleurs mon parrain. Autant dire que j’étais prédestiné à m’investir dans le ballon rond. Je n’ai pas eu la chance de percer en tant que joueur à un haut niveau. J’espère vivre ces sensations depuis un banc de touche.

Quel discours tenez-vous à vos jeunes U7-U8-U9 lorsque vous les coachez ?

Il faut s’adapter à tous les publics que l’on peut avoir en face de soi. Face à des enfants de cet âge, il faut être dynamique, motivé et surtout savoir les intéresser. Le leitmotiv est de s’amuser en travaillant. Nous bossons les bases.

Est-ce différent avec les 19 ans de Carquefou ?

Les U19 ont bien sûr une mentalité différente d’enfants ayant dix ans de moins. A Carquefou, les jeunes viennent de différents quartiers de Nantes. Il faut déjà savoir les comprendre, être en quelque sorte leur grand-frère même si à 21 ans, je ne suis guère plus vieux qu’eux. Ce fut difficile au départ mais on s’habitue, on trouve sa place. Au fil du temps, on comprend ses joueurs. Je suis aussi plus proche d’eux que le coach car je ne m’occupe pas du domaine technique, j’ai plutôt un rôle de médiateur dans le groupe. Tant mieux car le côté humain m’intéresse beaucoup.

A ce propos, quelle utilisation faites-vous du logiciel de coaching Coach-Adjoint ?

Il m’est utile au niveau de ma préparation physique. Je me suis d’abord inscrit par curiosité envers ce nouvel outil. Il me sert dans la gestion de mes effectifs, de mon planning concernant les séances d’entraînement afin d’avoir un suivi personnalisé de mon groupe. Je me familiarise peu à peu avec le logiciel.

Vous êtes préparateur physique à Carquefou, un club qui a décidé de faire descendre volontairement son équipe première de National en DH cet été. Comment le club a vécu ce moment ?

Ça a été un choc pour tout le monde mais déjà on sent que ça repart. Le club est sain, possède de bons éducateurs, de nombreux bénévoles. Carquefou attire encore du monde, son image et son importance sur la région n’ont pas changé. Le club va rebondir, fort de sa bonne politique de formation. D’ailleurs, l’équipe première domine déjà son groupe de DH.

Vous êtes encore très jeune. A votre âge, pense-t-on aux quarante années de banc qui peuvent vous attendre ?

Je ne veux surtout pas brûler les étapes même si je suis ambitieux. J’aimerais passer mes diplômes pour devenir entraîneur. Pour le moment, je désire m’investir pleinement dans la préparation physique mais tâter du banc comme technicien d’une équipe première peut m’intéresser d’ici la quarantaine si l’opportunité se présente. Mais là, je vis au jour le jour. Mon but est d’abord de finir mes études d’ici un an et demi avant d’aller chercher un club. En espérant pouvoir intégrer un staff professionnel.

Les clubs pros comme amateurs se dotent de plus en plus d’un préparateur physique. De quoi vous offrir de nombreuses offres ?

Les staffs s’élargissent. Certains clubs comptent même deux préparateurs physiques, avec l’un qui axe son travail sur la performance et l’autre qui s’occupe des blessés, de leur retour à la compétition. Les staffs se spécialisent d’année en année. Les clubs se dotent d’un expert dans chaque domaine. L’entraîneur délègue aujourd’hui beaucoup contrairement à ce qui se faisait voici quelques années.

Comment comptez-vous vous y prendre pour tenter d’intégrer une structure à l’issue de votre formation ?

Je vais demander du travail en sollicitant les clubs, notamment pros. J’ai entrepris des stages et je compte en faire d’autres pour m’aguerrir. Je suis allé me perfectionner au Stade de Reims. Le tout reste de découvrir le métier, se faire connaître, se créer des réseaux. C’est mon souhait.

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