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MARQUET Frédéric

«  Je me sers de Coach-Adjoint pour mes causeries d’avant-match  »

L’entraîneur costarmoricain de la réserve de Dinan Lehon a débuté sa carrière sur le banc voici deux saisons, en même temps que le lancement du logiciel Coach-Adjoint. Depuis, le technicien qui apprend son métier en DSR, s’appuie sur l’outil au quotidien. De quoi donner des billes à ce passionné, joueur de CFA et CFA 2 durant de longues années, qui apprend son métier au fil des matchs. A 34 ans, le breton a tout l’avenir devant lui.

Frédéric, vous êtes le coach de l’équipe réserve de l’équipe de Dinan Lehon qui évolue en CFA2. Est-ce un rôle ingrat de devoir composer son équipe suivant les aléas de l’équipe première  ?

Je ne le vois pas comme ça. Je prends plutôt cette expérience comme un moment très enrichissant de ma nouvelle carrière sur les bancs. Alors oui, nous sommes bien sûr tributaires de ce qui se passe en équipe première. Il faut donc anticiper au maximum, même si je peux compter sur un noyau de 11-12 joueurs. Durant la semaine, je n’arrête pas de cogiter sur le groupe que je vais convoquer le week-end suivant. Mais j’estime que ce fonctionnement est très formateur. L’an dernier, j’appréhendais un peu cet état de fait. Aujourd’hui, je suis plus serein.

Vous avez commencé à coacher à l’été 2014 en même temps que Coach-Adjoint faisait son apparition sur le marché. Vous avez alors rapidement opté pour le logiciel et continuez à vous en servir Pourquoi cette fidélité  ?

C’est vrai que nous avons commencé au même moment et j’ai tout de suite adhéré. C’est un bel outil de travail, qui permet d’organiser, d’optimiser mon travail. Je me sers également de Coach-Adjoint pour mes causeries d’avant-match. Je sors une feuille A3 tirée du logiciel avec ma composition d’équipe. Je la donne à chaque joueur qui peuvent s’imprégner de mon système de jeu. C’est une aide précieuse, les joueurs ont du concret. Pour mes stats, le bilan de fin de saison, Coach-Adjoint m’accompagne. J’avais sorti la fiche de chaque joueur pour mes entretiens. Il y avait tout. C’est génial. 

En tant qu’entraîneur de la réserve, est-il primordial d’avoir des liens privilégiés avec le coach de l’équipe première  ?

C’est essentiel. Si les différents entraîneurs n’ont pas de dialogues entre eux, ça devient très difficile de fonctionner correctement. D’ailleurs, après chaque match, Jean-Jacques Houzé, le technicien de CFA 2, m’appelle. Nous avons une relation privilégiée. Mais il ne faut pas oublier l’entraîneur de la C et même de la D qui sont impactés aussi. Le dialogue est permanent entre nous pour la bonne marche du club.

A 34 ans vous êtes un jeune coach. Prendre place sur un banc vous titillait  ?

J’ai eu une carrière de défenseur intéressante, j’ai évolué notamment à Saint Brieuc, Vitré, Blagnac, Saint Alban et Dinan Lehon en CFA ou CFA 2. Mais j’ai toujours pensé devenir entraîneur tôt ou tard. C’était presque tracé. J’ai joué au haut niveau encore jusqu’au printemps 2014. Depuis, je continue encore à tenir ma place sur le terrain en équipe réserve. Mais cette année, j’ai levé un peu le pied. 

N’est-ce pas rajouter à la difficulté du débutant que de commencer en tant qu’entraîneur-joueur  ?

Tout est une question d’organisation. Je m’appuie beaucoup sur mon adjoint Anthony Jeanne lorsque je me trouve sur le terrain. Moi, j’ai ma propre sensation au cœur de l’équipe et lui en possède une autre sur le banc. Nous confrontons nos deux impressions, ce qui est enrichissant. 

Vous avez connu une belle carrière, achevée à Dinan Lehon. Cela vous donne-t-il une légitimité supplémentaire au sein de votre groupe  ?

Je le pense, mes joueurs ont l’image du footballeur ayant connu le niveau du dessus. Cela donne un peu plus de légitimité à mon discours. J’ai peut être aussi un regard plus précis du fait de mon expérience. 

 

Vous connaissiez bien le club avant de prendre en charge sa réserve. Cette connaissance est-elle aussi un plus au moment de s’asseoir sur le banc  ?

Il est important de connaître un peu tout le monde, les joueurs, le staff, les dirigeants. Je pars du principe qu’un coach doit avoir de bons rapports avec son groupe. Je parle beaucoup avec mes joueurs, c’est mon fonctionnement. L’échange se révèle toujours enrichissant. J’apprends encore tous les jours à leur contact.

Prendre en main une équipe première fait-il partie de vos objectifs  ?

J’aimerai beaucoup entraîner ma propre équipe à l’avenir. Je viens d’avoir le BEF. Il s’agit d’une première étape. Il me reste à passer le BES qui permet d’accéder aux bancs de CFA et CFA 2. Mais il implique des allers-retours réguliers à Clairefontaine pendant huit mois sans compter que ce diplôme est très onéreux. Mais il fait partie de mes objectifs personnels dans les prochaines années.

 

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