DESCAMPS Jean-Mathieu

« Coach-Adjoint est un logiciel intéressant »

Ancien attaquant formé à Montpellier passé ensuite par Malaga, Libourne, Sète, Jura Sud, Martigues ou Grenoble, Jean-Mathieu Descamps a du mettre un terme à sa carrière en début de saison en raison d’une blessure à la cheville. Le rebond n’a pas tardé pour cet utilisateur du logiciel Coach-Adjoint. Un rebond matérialisé par la prise en main des U15 du club d’Aigues-Mortes, Terre de Camargue.

Jean-Mathieu, vous venez de terminer votre carrière, comment gère-t-on ce moment ?

A 32 ans, j’ai du mettre un terme à ma carrière en raison de blessures graves à la cheville. Depuis un an, j’ai été sur le flanc dans mon club de Grenoble. Je me préparais donc tranquillement à tourner la page. Bien sûr, j’ai espéré rejouer mais les chirurgiens m’ont indiqué que ce ne serait plus possible à haut niveau. Mes deux chevilles ont souffert. Je pense que je paye là l’accumulation des entraînements durant toutes ces années professionnelles. Il faut alors se préparer à tourner la page.

L’idée de coacher s’est alors imposée à vous ?

Je suis à la maison toute la journée. Le fait de débuter dans le coaching m’aère l’esprit. Venir deux fois par semaine aux entraînements de mes jeunes me sert d’échappatoire et je me prends au jeu.

Parlez-nous de cette expérience

j’ai rejoint le club de Terre de Camargue en début de saison pour entraîner les U15 du club. Il s’agit en fait de l’équipe d’Aigues-Mortes. Pour ma première expérience sur un banc, je trouve intéressant de prendre en main des jeunes. J’aime transmettre mon vécu à ces jeunes. J’avoue qu’au fil de la saison, je ressens une petite fierté de les voir évoluer durant nos rencontres.

Quel est votre rôle auprès des U15 ?

L’équipe U15 qui évoluait en Honneur l’an dernier est descendue en fin de saison dernière. Les dirigeants m’ont fait venir pour structurer le club au niveau des jeunes de cet âge. J’espère que mon travail porte ses fruits. Je constate qu’en août dernier, je ne comptais que huit joueurs au premier entraînement. Le suivant, j’avais vingt jeunes sur le terrain et aujourd’hui je peux compter sur un groupe de 26 joueurs. J’ai même du mettre en place une deuxième équipe pour éviter qu’une dizaine de gamins ne se retrouvent sans jouer le week-end venu. Ça prouve peut être aussi que mon discours passe bien. Je constate que les jeunes sont à l’écoute.

Quel discours tenez-vous ?

J’ai été de suite honnête avec les petits, avec les parents aussi. Certains n’avaient pas le niveau pour jouer, j’ai préféré être franc avec tout le monde pour éviter que ces jeunes soient sujets de moqueries concernant leur niveau de jeu. Un coach doit savoir trancher pour s’affirmer. J’avoue aussi que mon passé de joueurs doit jouer aussi pour susciter l’écoute de mon groupe.

Vous avez connu une carrière riche, débutant à Montpellier puis en portant les couleurs de Malaga, Libourne, Sète ou Grenoble. Que vous reste-t-il de ces années ?

Je pense que ma carrière aurait pu être plus belle, j’ai quelques regrets par rapport à certains de mes choix. Je n’aurais peut être pas du partir à Malaga après mon départ de Montpellier par exemple au début de ma carrière. J’étais aussi un attaquant altruiste. Or, les dirigeants ne regardent pas forcément les stats et les passes décisives mais ne notent que le nombre de buts marqués par saison. C’est dommage.

Des stats que vous analysez vous-même par le biais du logiciel Coach-Adjoint ?

Je trouve que Coach-Adjoint représente un logiciel intéressant. On peut y noter les stats, avoir une vue d’ensemble de son groupe. Chez nous, le coach adjoint de notre équipe Une s’en sert. Donc nous avons une certaine continuité au club. Je pense que ce genre d’outil est primordial pour un coach. Ça évite aussi d’avoir des feuilles volantes qui se baladent un peu partout.

Des seniors, ça vous intéresserait ?

Les seniors impliquent un tout autre fonctionnement au niveau du coaching. Avec les adultes, il faut un minimum de culture tactique. Peut être un jour mais pour l’instant, je trouve que passer par les jeunes s’avère très formateur.

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