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GALLOU Gilles

«  J’étais dans mon élément au Qatar  »

Ancien joueur pro, notamment du RC Lens, de Rouen et de Rennes, Gilles Gallou a endossé les habits d’entraîneurs à Lucé ou à Chartres. Des expériences entrecoupées par deux séjours au Qatar. Un pays et une culture qui a profondément marqué cet utilisateur du logiciel Coach-Adjoint. A tel point qu’il espère replonger très vite, au Moyen-Orient ou ailleurs afin de valider un séjour qui s’est avéré particulièrement formateur.

 

Vous avez vécu quelques saisons comme coach au Qatar. Que retenez-vous de cette expérience  ?

J’ai fait deux passages au Qatar, une première fois dans le club de Al Rayyan puis une saison en tant qu’adjoint de Ladislas Lozano dans le club de Muaither.

La première fois, je suis parti pour l’expérience exceptionnelle de vivre une telle aventure. J’avais été contacté par le DTN là-bas et signé pour entraîner les jeunes d’Al Rayyan. Les mois que j’ai passé là-bas se sont très bien déroulés. J’étais dans mon élément mais j’ai du revenir en France pour raisons personnelles, malgré les appels du pied du club pour que je revienne.

 

Comment se passait votre travail au quotidien au Qatar  ?

La vie est agréable là-bas, les conditions de travail aussi.. A partir du moment où nous faisons notre boulot, nous ne subissons pas de pression. Aux entraîneurs étrangers de respecter les paramètres de la vie au Moyen-Orient. Moi, j’avais instauré un peu de discipline chez mes U15, ce qui avait été apprécié.

 

Ou se situe le niveau des joueurs qataris  ?

On est obligé d’apporter une touche de discipline et d’apporter sa propre touche. Les dirigeants font venir des techniciens étrangers pour apporter une certaine rigueur, comme la ponctualité et l’application. Quant au niveau des jeunes joueurs, j’ai le souvenir d’avoir assisté à d’excellents matchs. Mais il n’est pas évident de comparer les footballs de là-bas et d’Europe. Les comparaisons n’ont jamais fait avancer. Et puis, les conditions climatiques ne sont pas les mêmes, les efforts sont différents. Mais j’ai souvent croisé des formations qui affichaient un très bon niveau de jeu. Après, nous étions là pour apporter notre expérience. Je sais que durant mon passage, avec Ladislas Lozano, nous leur avons inculqué la gagne. 

On parle souvent des salaires avantageux donnés aux coachs là-bas. Ces avantages ont-ils fait pencher la balance au moment de prendre votre décision de partir au Qatar  ?

Comme je l’ai précisé, j’ai pris l’avion pour vivre une expérience nouvelle. Ce fut un honneur d’être contacté par les dirigeants car beaucoup d’entraîneurs souhaitent travailler là-bas. Il y a beaucoup de demandes mais pas beaucoup d’élus. Après, je n’ai pas l’habitude d’afficher un certain luxe même si les salaires sont un peu plus importants qu’en France. Puis, lors de mon deuxième passage, c’est Ladislas Lozano qui m’a contacté pour partir là-bas pour devenir son adjoint. Il m’avait demandé de lui donner ma réponse dans les trois jours. Mais ma décision de repartir au Qatar fut immédiate. Le fait de travailler avec l’ancien coach de Calais avait aussi motivé ma décision.

 

Racontez-nous votre vie lorsque vous quittiez le club après votre journée de travail  ?

Je me suis très vie adapté à la vie locale. Les gens dégagent beaucoup de chaleur, ne nous regardent pas d’un mauvais air. Je n’ai également jamais ressenti la moindre insécurité dans les rues. Après, l’adaptation se fait plus facilement si vous respectez les coutumes locales. L’entrée au pays est d’ailleurs très drastique puisque nous devons nous plier à un test du SIDA et une radio du poumon. 

 

Vous avez été l’adjoint de Ladislas Lozano pendant une saison. Que retenez-vous de ce rôle  ?

Je connais Ladislas et entre nous la fidélité n’est pas un vain mot. C’est d’ailleurs la base de tout adjoint avec son coach. Le respect doit être naturel. Et aucune entourloupe ne peut être tolérée. Après, il reste à se répartir les tâches. Au Qatar, je m’occupais entre autre de l’échauffement avant les matchs mais le dialogue était permanent entre nous deux. J’ai eu la chance de tomber sur un technicien ouvert à la discussion, qui prend en compte les remarques. 

 

«  Coach-Adjoint est une source de crédibilité  »

 

En quoi le logiciel Coach-Adjoint va vous être utile  ?

Il représente une forme de crédibilité, de sérieux. Nous travaillons en temps réel sur des stats, des données qui ne peuvent pas être discutées. Le fait d’avoir entre les mains toutes les performances de l’effectif rend plus fort devant un groupe, désamorce les conflits, nous enlève aussi de la pression. J’aime aussi le fait que nous gardons nos données pendant des années. C’est une source riche et précieuse que je vais accumuler sur de nombreux joueurs. Je n’ai jamais travaillé jusqu’à présent avec un logiciel mais j’estime que bosser avec un outil comme Coach-Adjoint fait partie d’un enrichissement. A 57 ans, je me mets à la page. C’est le coaching du futur.

 

A propos du futur, comment voyez-vous le votre. Depuis votre retour au printemps du Qatar, cherchez-vous un club  ?

Je suis disponible et parfaitement capable de repartir très vite sur un nouveau challenge, peut être avec Ladislas Lozano comme adjoint ou avec un autre coach. Repartir au Qatar ne serait pas un problème pour moi. J’ai goûté à cette expérience et envie d’y remettre le couvert. 

 

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