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HUET Manuel

«  il porte bien son nom ! »

Coach du Pacy Ménilles Racing Club, Manu Huet a repris les rênes d’un club au passé prestigieux, aujourd’hui terni par une rétrogradation pour raisons financières voici quelques saisons. Aujourd’hui en DH, le club tente de se reconstruire et de repartir sur de bonnes bases sous la houlette d’un coach attaché à son club de cœur. Cette saison, Manu Huet s’appuyera sur le logiciel Coach-Adjoint pour parfaire son travail.

 

Vous êtes entraîneur de Pacy, un club chargé d’histoire avec de nombreuses années passées en National avant sa chute jusqu’en DH pour raisons financières. Ressent-on le poids du passé encore bien présent  ?

Oui, malgré la descente qui remonte à trois années, l’histoire du club est toujours présente. Le club possède une histoire, un passé qui lui appartient. On s’appuie évidemment dessus. Il ne faut pas oublier ce qui a été fait avant, même si nous démarrons une nouvelle page de l’histoire de ce club.

 

Après la rétrogradation du club en DH, vous repartez presque de zéro. Comment appréhende-t-on votre fonction dans ces conditions  ?

Nous sommes sur un autre projet mais nous avons gardé toutes nos infrastructures qui nous servaient en National et en CFA. Si nous étions un peu juste pour ces divisions avec ces infrastructures, en DH, elles sont luxueuses. Nous avons un bel outil de travail. Bien sûr, nous n’avons pas beaucoup de moyens financiers mais nous évoluons surtout sur un plan local, avec un effectif basé sur des joueurs locaux.

Nous repartons de plus bas que voici quelques années, mais le club possède toutes ses équipes qui évoluent en DH de leurs catégories. L’idéal serait de faire monter l’équipe première en CFA 2. Mais la tâche s’avère difficile puisque nous sommes dans un groupe de DH particulièrement relevé avec la présence d’équipes comme Evreux ou Rouen notamment. Ce niveau nous tire cependant vers le haut. C’est quand même positif.

 

Le club possède-t-il encore un pouvoir d’attraction à l’heure de recruter des joueurs  ?

Nous avons la chance d’être limitrophe de la région parisienne en nous situant notamment à quinze kilomètres d’une ville comme Mantes. Les éléments d’Ile de France se tournent ainsi vers nous, ce qui est intéressant vu le réservoir de talents que compte la région. Nous sommes régulièrement sollicités par des joueurs ayant porté les couleurs de clubs de CFA ou CFA 2. C’est valorisant et montre que Pacy n’a pas été oublié et possède encore un pouvoir d’attraction. Après la rétrogradation, nous avons eu deux années difficiles au niveau effectif. Mais ça repart comme le démontre le chiffre de 400 licenciés qu’affiche le club, ce qui n’est pas mal pour une ville de 5000 habitants. Mais le projet numéro 1 reste la formation. Nous croyons beaucoup à cette politique.

Le club peut-il aujourd’hui viser une remontée dans la hiérarchie du football français comme à ses plus belles heures  ?

Pour le moment, nous visons une montée en CFA 2 à moyen terme. On ne s’enflamme pas. Nous construisons sur les jeunes, la formation et une certaine qualité de jeu. J’aime l’idée que mon équipe soit louée pour sa qualité de jeu. C’est important d’être reconnu pour son beau jeu. Je trouve qu’il s’agit aussi d’un élément essentiel pour attirer de nouveaux joueurs.

 

On vous sent attaché à ce club  ?

J’ai commencé à coacher à 14 ans dans un club à côté de Pacy. Puis j’ai rejoint le club en 1991, à 18 ans. J’y ai fait toutes mes classes, j’y ai gravi tous les échelons, appris mon métier d’éducateur. Je suis très attaché à ce club et heureux de coacher son équipe première.

 

Vous avez enrichi votre méthode de coaching avec le logiciel Coach-Adjoint. Quelle fut votre démarche concernant cet outil  ?

J’ai choisi de travailler avec ce logiciel depuis le début de la saison. Au début, je ne me suis pas vraiment intéressé à Coach-Adjoint. Et puis, je l’ai pris en main, j’ai plongé dedans et j’ai découvert un bon support de coaching. Je n’ai pas d’adjoint qui me seconde et le logiciel m’apporte une certaine aide. En ce sens, il porte bien son nom. Je m’appuie dessus pour rentrer les données concernant mon effectif mais il me permet aussi de me fournir des éléments quant aux performances de mes futurs adversaires. 

 

Il a changé votre façon d’appréhender vos séances d’entraînements  ?

Je fonctionnais auparavant avec des fichiers Excel mais là c’est plus sympa et plus détaillé. J’ai ainsi des arguments à faire valoir devant mon groupe. Ça peut désamorcer certains conflits par rapport à certains joueurs pouvant réclamer du temps de jeu. Là, je lui sors ses stats, son tableau d’état de présence. Au cours d’un entretien individuel, il est toujours important de pouvoir s’appuyer sur des éléments concrets.

 

Comment se porte le football normand  ?

Il est un peu pauvre, il faut bien l’avouer. Certains clubs de la région sont descendus, à l’instar de Rouen ou d’autres. Quevilly en CFA reste notre locomotive tout comme Le Havre un peu plus loin. A notre décharge, la Haute Normandie n’est pas une grosse Ligue.

 

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