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LICAN Fabrice

«  Coach-Adjoint améliore mes entretiens individuels  »

Coach de l’équipe première de Châteauneuf-les-Martigues en PHB depuis le début de saison, Fabrice Lican franchit pas à pas les étapes. A 39 ans, l’ex milieu défensif peut se targuer d’une expérience de près de 18 ans sur un banc. De quoi donner de l’appétit à ce marseillais pour la suite de sa carrière.

Fabrice, quel est le quotidien d’un coach amateur  ?

Le football est omniprésent, lors des entraînements, les matchs mais aussi dans nos esprits. Le ballon rond ne quitte jamais nos pensées surtout dans mon cas. Nous venons de vivre un début de saison difficile avec une onzième place sur douze. C’est très dur, on se pose beaucoup de questions, on est sans cesse en réflexion. Ça prend beaucoup de temps.

Peut-on se détacher du football dans ces moments là  ?

Pas vraiment. De toute façon, on ne peut pas exercer cette fonction en dilettante. Quand on est passionné, on met un investissement énorme dans le coaching.

A ce propos, l’utilisation du logiciel Coach-Adjoint vous a-t-il aidé  ?

Coach-Adjoint me permet de mieux gérer mon temps, mieux gérer mon coaching. J’utilisais auparavant un autre logiciel qui ne correspondait pas à mes attentes. J’ai alors découvert Coach-Adjoint et ce fut une révélation. Il est gratuit mais même payant, j’aurai adhéré. Il correspond à ce que je recherchais au niveau de la gestion de l’entraînement, des présences de mes joueurs. Je peux noter pour quelles raisons ils sont absents, noter certains commentaires sur mes joueurs. C’est très intéressant. Mais au delà de ça, tout est calculé dans cet outil. Il est bien mis en forme, il est détaillé. Il me permet également d’améliorer mes entretiens individuels avec le joueur. Coach-Adjoint me sert énormément au quotidien.

Un entraîneur doit-il être proche de son groupe  ?

Pour ma part, j’opte pour cette proximité. Et encore plus dans mon club actuel où la plupart des joueurs viennent d’horizons divers, font de la route pour venir s’entraîner. Une certaine proximité rapproche le groupe. C’est aussi plus facile pour faire passer un message. Nous tentons de créer un esprit familial et je serais un peu décalé si je m’éloignais de mon effectif par autoritarisme. 

Votre accent chantant trahit vos origines méridionales. Vous avez toujours évolué dans votre région  ?

J’ai débuté chez moi à l’US Vitrolles où j’ai même disputé quelques matchs de CFA en position de milieu défensif. Puis, je suis parti dans des clubs du coin, en PHA ou PHB. Parallèlement à ma carrière de joueur, j’ai toujours voulu donner un coup de main à mes clubs pour le coaching des jeunes. Depuis 18 ans, je m’assois ainsi sur un banc. Je trouvais cette double casquette intéressante. Ça me permettait d’avoir une certaine ouverture d’esprit tout en en apprenant toujours sur le football.

Le coaching coulait donc dans vos gênes  ?

Même pas. Mais le cheminement s’est fait petit à petit. Mais j’aime transmettre, comprendre, tout ce que le coaching recèle. Peu à peu, je me suis intéressé aux déplacements, aux passes, aux côtés tactiques. Je suis devenu coach au fil des années. Maintenant, je regarde les matchs différemment. Je me suis alors lancé avec des seniors et des U17 à Vitrolles.

Selon vous, un entraîneur doit-il respecter un cycle de travail plus ou moins court  ?

J’en suis persuadé. Déjà, joueur, je tentais de changer tous les trois-quatre ans. Je pense qu’il doit en être de même pour les coachs. Quand on arrive dans un club, tout est beau. Au bout de trois ans, cet enthousiasme baisse. Il faut alors se poser les bonnes questions. 

On parle souvent du vivier inépuisable de talents en région parisienne. Faites-vous le même constat pour la périphérie marseillaise  ?

Je regarde souvent d’où viennent les joueurs qui évoluent en Ligue 1. Beaucoup viennent de la région parisienne. Beaucoup de bons clubs formateurs font du bon travail là-bas. Il existe un différentiel par rapport à chez nous. Je regrette la dilution de nos clubs. Par exemple, à Vitrolles, nous avons deux clubs. A Marseille ou dans la région PACA, nous avons beaucoup trop de clubs. Mais le talent existe aussi chez nous à Marseille. Il faudrait maintenant que la région puisse faire monter quelques clubs en Ligue 2 ou National. Ça nous manque.

Et à titre personnel, nourrissez-vous de mener un de ses projets  ?

J’ai surtout un souhait. Celui d’aller tenter ma chance en Espagne, de coacher un club là-bas. J’aimerais voir comment ça se passe de l’autre côté des Pyrénées. Je n’ai pas été joueur de haut niveau, je sais que le milieu est fermé pour des gens de mon profil. Mais coacher en CFA, DH ou même en DHR me plairait beaucoup. Les diplômes sont un peu compliqués a passer faute de temps. Mais j’ai l’espoir d’aller voir plus haut.

 

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