GIRARDIN Grégory

« Je suis accro au logiciel qui renforce mon discours face aux joueurs »

Entraîneur de Foix, Grégory Girardin qui reste sur deux montées successives avec son club de Foix, les faisant accéder cette saison en DHR, a opté en début de saison pour le logiciel Coach-Adjoint. Tout est en place pour propulser le club au plus haut niveau départemental, un département encore traumatisé par l’affaire Luzenac de cet été. Pas de quoi ôter l’enthousiasme de l’ancien joueur de Libourne ou Epinal qui espère personnellement gravir les échelons un à un.

Vous êtes l’entraîneur de Foix depuis deux saisons et demie. Est-ce difficile de survivre et de monter une équipe compétitive dans un département peu peuplé, entouré de montagnes ?
Je suis arrivé à la fin de ma carrière à Foix pour raison personnelle. Je reprenais le club de la préfecture du département, ce qui n’est pas n’importe quoi. Depuis mon arrivée, nous restons sur deux montées, passant de PL à DHR aujourd’hui. Preuve que nous avons du potentiel malgré la concurrence des clubs toulousains. Mais nous remarquons que l’Ariège recèle des talents. Des joueurs reviennent jouer chez nous. Pour notre part, nous faisons confiance aux jeunes en mélangeant jeunesse et expérience comme un peu partout en France.

Géographiquement, êtes-vous plus tourné vers le football français ou le football espagnol ?
Au club, nous avons un argentin qui est venu d’Andorre mais c’est exceptionnel. Nous nous concentrons sur les joueurs locaux avec l’envie de bien préparer les jeunes.

Le football ariégeois s’est retrouvé sous les feux des projecteurs cet été avec l’affaire Luzenac. Comment avez-vous vécu ces événements ?
C’est clairement un coup d’arrêt pour le football départemental. L’aventure de Luzenac était intéressante, parti de loin, le club avait réussi à franchir tous les échelons pour finalement se voir couper les jambes aux portes de la Ligue 2. On se rend compte que pour accéder au niveau pro, il faut des reins solides. Mais cette affaire est dommageable car le département avait bien besoin de ce porte drapeau.

Est-ce la fin de certaines illusions ?
Disons que nous nous apercevons qu’on essaye de construire des choses intéressantes et qu’à l’arrivée on vous claque la porte sur le nez. On sait que nous ne pourrons pas monter bien haut. Cette année, avec notre montée en DHR, nous serons le club le mieux classé hiérarchiquement de l’Ariège avec Luzenac qui va finalement évoluer dans notre poule. Pour notre part, nous visons à moyen terme une accession en DH et se stabiliser à ce niveau. Nous avons la qualité, le potentiel, les structures pour tenter de nous immiscer jusqu’à cette division.Nous avons les moyen de devenir un bon club de Division d’Honneur de notre ligue Midi-Pyrénées. Les joueurs sont assidus à l’entraînement, on bosse bien. Tous les voyants sont au vert.

L’utilisation du logiciel Coach-Adjoint participe à cette envie de progression ?
Tout à fait. Un logiciel de coaching comme Coach-adjoint m’apporte une aide supplémentaire. Auparavant, je notais tout sur des feuilles de papier mais là, c’est beaucoup plus professionnel. Chaque week-end, je m’appuie sur mes données. Le logiciel me permet de mieux cerner mon groupe, de me justifier devant mon effectif, m’apporte de la crédibilité. Ça renforce mon discours et permet d’afficher des certitudes. C’est important face à mon effectif. C’est une grosse satisfaction. Et puis, c’est vrai que je suis devenu accro à Coach-Adjoint, je l’utilise quasi quotidiennement, c’est devenu un réflexe bien sympa.

Depuis quand coacher a-t-il germé dans votre esprit ?
J’avais envie de faire ça. J’ai passé mes diplômes durant ma carrière, obtenant le BE pendant mon passage à Epinal. En fait, je ne me suis pas posé la question, c’est devenu naturel très vite. Mais je n’ai pas encore totalement tourné la page puisque je suis entraîneur-joeur. Mais je pense que ce sera ma dernière année sur le terrain, l’appel du banc étant de plus en plus fort.

Souhaitez-vous évoluer dans le métier ou vous ancrez-vous à Foix ?
Je ne veux pas brûler les étapes mais j’aspire à alle voir un peu plus haut. J’ai envie de ne faire que ça, de vivre du football à plein temps.

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