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ANDEOL Mickaël

«   Coach-Adjoint aide tous types de techniciens   »

Mickaël Andeol a vécu un été chargé et mouvementé.  Après avoir assisté à Rio au sacre de sa sœur Emilie en judo, lui a choisi de relancer sa carrière de technicien en prenant en charge les jeunes de la nouvelle entente COBAMM Biganos ainsi que la section féminine de Mérignac Arlac en DH. Le tout aidé par le logiciel Coach-Adjoint.

Mickaël, vous découvrez le football féminin en ce début de saison. Quelles sont vos premières impressions   ?

Je vois d’ores et déjà des différences avec les garçons. Les filles s’avèrent plus demandeuses, elles rechignent moins dans l’effort. Mais je m’aperçois aussi que chaque joueuse veut savoir ce qu’on leur fait faire durant les séances, elles veulent comprendre ce qu’elles travaillent. Les débriefing sont importants en ce sens.

Pourquoi avoir choisi de relever ce challenge vous qui étiez jusque là coach des Landes girondines dans la périphérie bordelaise   ?

C’est tout simplement une opportunité qui s’est présentée. Le club voulait débuter un nouveau challenge avec un nouveau technicien. Le coach précédent était sur le banc depuis 5-6 ans et peut être que le groupe avait besoin de connaître un autre discours après la descente de D2 à DH cet été. Je sais que j’arrive dans un gros club de la région, j’ai conscience de vivre une belle expérience. Mais je n’arrive pas sur la pointe des pieds. J’essaye déjà d’imprimer mon style et de véhiculer mes idées.

Quelles sont vos ambitions pour cette saison   ?

Nous espérons atteindre les interrégionaux qui peuvent nous ouvrir une remontée en D2. Mais dix-huit équipes ont été reléguées de D2 cet été. Nous ne serons donc pas les seuls a aspirer à ce but. 

Un niveau national que vous n’avez jamais fréquenté en pro   ?

J’y ai goûté lorsque je jouais à Angoulême en National. Auparavant, j’avais écumé les clubs de ma région, d’abord à Marcheprime avant Martignas et Audenge. Mais j’ai souffert d’une grave blessure, à savoir une fracture des cervicales. J’ai été obligé de stopper ma carrière prématurément. 

Le coaching s’est alors vite imposé pour vous   ?

Pas vraiment jusqu’à une proposition du club des Landes Girondines. Je me suis pris au jeu, j’ai passé tous mes diplômes fédéraux. L’aventure a duré quatre saisons, autant d’années qui auront abouti à trois montées et une descente. Nous étions en première division de district. J’ai alors voulu vivre une nouvelle expérience. Celle-ci sera double d’ailleurs puisque, outre les filles de Mérignac Arlac, j’ai pris en charge les jeunes de la nouvelle entente COBAMM, sur le Bassin d’Arcachon. Je m’occupe ainsi des jeunes des U6 aux U11.

Vous avez donc un emploi du temps très chargé. Le logiciel Coach-Adjoint vous aide-t-il à gagner un temps précieux   ?

Coach-Adjoint, je peux dire que c’est magique. Il fait un bien fou aux coachs, il est bien fait, aide tous types de techniciens, que ce soit au niveau de son contenu ou de ses fonctionnalités. On y rentre toutes nos données. En plus tout se fait tout seul. C’est pour ça aussi que je dis que le logiciel est magique. Mais ce n’est pas une découverte car je m’en servais avec mon ancienne équipe des Landes girondines. Je l’avais d’ailleurs installé pour tout le club. Il me suit donc naturellement cette saison pour la gestion de mes jeunes et des filles d’Arlac. Il est vraiment pratique car nous avons tout à portée de main.

Votre nom a fait la Une des journaux cet été avec le sacre olympique de votre petite sœur Emilie en judo. Comment avez-vous vécu cette période   ?

J’ai vécu pleinement ce moment en allant à Rio encourager ma sœur. Ce sont des instants inoubliables. Il va même être dur de revivre de telles moments. Mais quelle joie. Je continue a accompagner ma sœur qui se trouve très sollicitée encore ces temps-ci, notamment par les medias. 

Avez-vous enfiler cette médaille d’or olympique   ?

Je l’ai touchée mais je ne l’ai pas mis à mon cou. Peut être plus tard mais pour le moment, c’est elle qui a remporté ce titre, je m’interdis de l’enfiler pour cela. Mais j’avoue que ces temps-ci, je la vois tout le temps cette breloque en or. Et ça c’est une vraie satisfaction pour notre famille.

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