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MBOMA Alain

«  Coach-Adjoint fourmille de fonctions intéressantes  »

Entraîneur charismatique de clubs tels que le Paris FC, Villemomble ou le Red Star qu’il a fait remonter à l’époque en National, Alain Mboma a su se créer une aura dans le microcosme footballistique parisien. Aujourd’hui coach de Blanc-Mesnil en DH, cet utilisateur du logiciel Coach-Adjoint se montre très ambitieux à l’orée de cette nouvelle saison.

Alain, avez-vous déjà repris les chemins de l’entraînement avec votre groupe  ?

Si nous débutons notre championnat de DH que le 22 août, nous sommes déjà sur le pont depuis deux semaines. Il s’agit d’une période a ne surtout pas galvauder. Elle est importante a tout point de vue notamment pour nous puisque notre effectif a subi un brassage important. La période post-championnat sert aussi au groupe à apprendre à se connaître., nous devons accumuler du carburant athlétique et déterminer ce pour quoi on est là.  

On sent dans votre voix un discours offensif. Quels sont vos objectifs avec Blanc-Mesnil cette saison  ?

Nous voulons jouer les premières places cette saison. Après, viser la montée n’est jamais facile car le championnat de DH n’offre qu’une seule accession en CFA 2. Il est toujours compliqué de s’extirper de ce niveau. Mais j’espère bien que nous ferons partie des bonnes surprises de la saison.

Comment jugez-vous le niveau de cette DH parisienne  ?

La DH sur la région parisienne est vraiment très relevée. Chaque club possède de très bons joueurs, certains ont sans problème le niveau CFA. C’est un championnat difficile où l’aspect athlétique prédomine. Et lorsque l’on allie cette qualité à une technique relevée, ça nous donne une compétition très haut de gamme. 

Pour composer votre effectif, puisez-vous dans le vivier extraordinaire parisien ou regardez-vous des joueurs venant d’autres horizons  ?

Les joueurs talentueux ne manquent pas dans la région parisienne. J’estime qu’il n’est pas utile d’aller démarcher ailleurs. Et puis, il faut être habitué à la complexe vie parisienne, à ses spécificités. L’adaptation peut prendre du temps pour un joueur venant de loin. 

Vous avez un nom dans le football, notamment parisien. Cela aide-t-il à attirer des joueurs  ?

Je ne vais pas mentir et dire que ça n’aide pas à un moment donné. Mais le nom ne suffit pas. Après, il faut prouver sur le banc et prouver aux joueurs sa légitimité.

Durant votre carrière de coach, vous avez entraîné des équipes comme Villemomble jusqu’en National, le Paris FC ou le Red Star  également en National. Vous retrouver au Blanc-Mesnil en DH surprend. Pourquoi ce choix  ?

Disons qu’au départ, je suis d’abord venu pour rendre service au président du club qui est un ami. Et puis, l’expérience s’est bien passée de part et d’autre et on m’a demandé de continuer. Ce que j’ai accepté. Là, on monte une équipe compétitive. C’est passionnant de construire, de tenter de hisser un club vers plus haut. D’autant que le CFA me paraît un niveau raisonnable à atteindre pour le club.

N’est-ce pas trop dur de redescendre de plusieurs crans lorsque l’on a connu les joutes du troisième niveau national  ?

Ça a été dur au départ. Il a fallu se remettre au niveau des joueurs au travers du travail et du contenu. Mais c’est vite revenu, le rôle de coach reste le même quel que soit le niveau. Il a fallu surtout que j’intègre que j’avais des joueurs en face de moi qui bossaient, qu’ils n’allaient pas s’entraîner tous les jours.

Quel rôle a joué le logiciel Coach-Adjoint dans cette saison 2014-2015  ?

J’ai découvert le logiciel Coach-Adjoint en novembre dernier. Un ami m’a d’abord parlé de cet outil. Ça tombait bien puisque je cherchais un logiciel de coaching. Il pouvait m’aider dans ce retour dans le monde amateur pur et dur. J’avais surtout envisagé de m’en servir pour noter quels joueurs seraient absents et pour quelles raisons. Et je me suis pris au jeu, je découvre de nouvelles fonctions très régulièrement. Aujourd’hui, je ne peux plus me passer de Coach-Adjoint tellement il est bien fait. Cet outil gratuit fourmille de fonctions intéressantes. Petit à petit, je prends la mesure du logiciel. Je suis vraiment dedans et je compte bien m’en servir très régulièrement tout au long de cette nouvelle saison. 

Vous qui avez toujours évolué dans le milieu parisien, coaché certains des gros clubs franciliens, comment accueillez-vous les montées du Paris FC et du Red Star en Ligue 2  ?

Nous attendions depuis longtemps ces montées. Ces deux clubs avaient le potentiel pour accéder en Ligue 2. Je suis satisfait car j’ai l’impression d’avoir apporté ma pierre à l’édifice de ces projets puisque je suis monté en National avec le Red Star. Et je pense qu’à terme, un de ces clubs pourra même encore grimper d’un étage.

Quels sont vos projets  ?

A titre personnel, j’espère pouvoir vivre une expérience sur un banc d’Amérique du Nord, il s’agit d’une véritable envie. A titre collectif, j’espère que l’on fera le meilleur championnat possible avec le Blanc-Mesnil. Et puis, pourquoi ne pas vivre une aventure en Coupe de France. Cette compétition s’est toujours refusée à moi. Pour le club, pour tout le monde, ce serait agréable de franchir quelques tours.

 

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