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GUTIERREZ Walter

«  Avec Coach-Adjoint, mes joueurs peuvent comparer leurs prestations  »

Après avoir fait ses classes en Argentine, son pays d’origine, jusqu’à y devenir semi-pro, Walter Gutierrez a d’abord stoppé sa carrière très jeune avant de s’intaller en France pour raison familiale voici dix ans. Depuis, cet utilisateur du logiciel Coach-Adjoint, s’est vu rattraper par le virus du foot jusqu’à prendre en main cette saison, à l’âge de 41 ans,  les destinées de l’équipe bretonne de Bingolo en troisième division de District.

 

Walter, vous avez un parcours peu commun. Comment se retrouve-t-on dans un petit village des Côtes d’Armor lorsque l’on est argentin comme vous.  ?

Je suis arrivé directement dans les Côtes d’Armor de mon Argentine natale pour suivre ma femme originaire de la région. Depuis 2003, je vis en France. Je ne parlais pas un mot de la langue. Il a fallu que je m’adapte mais c’est venu petit à petit. Je n’ai pas eu de problèmes pour m’adapter.

 

Une adaptation totale qui vous a mené cette année sur le banc de touche du club de Bingolo,  votre lieu de résidence

En Argentine, le football, c’est une religion. J’ai joué dans le club de Platense jusqu’à mes 17 ans. J’étais semi-pro au poste de défenseur ou de milieu. Puis, les aléas de ma vie professionnelle m’ont fait sortir du giron du football. Je l’ai mis de côté jusqu’à mon arrivée en Bretagne, une autre terre de football. Là, peu à peu, je me suis rapproché du club de mon village. Aujourd’hui, si j’ai perdu l’esprit de compétition qui pouvait m’habiter lorsque j’étais à Platense, je joue pour m’amuser et ça me va très bien. 

 

En tant qu’entraîneur, vous prenez de nouvelles responsabilités  ?

J’ai en fait hésité entre refaire du foot ou endosser le rôle d’arbitre. J’ai continué dans le foot et depuis cet été dans un rôle d’entraîneur. A moi de faire passer mon message à mes joueurs. Je découvre cette fonction de coach, c’est nouveau pour moi. Nous sommes pûrement amateurs, le club dispute le championnat de troisième division de District. Il faut pouvoir impliquer mes joueurs, pouvoir disposer de mes joueurs la semaine ou le week-end du fait de leurs obligations. Nous avons beaucoup de paramètres dont je dois tenir compte.

Le logiciel Coach-Adjoint vous permet-t-il de mieux gérer votre équipe au quotidien  ?

J’ai découvert le logiciel Coach-Adjoint grâce à un article passé dans le Télégramme. Ça m’a intéressé. Je n’ai pas eu de difficultés à prendre en main cet outil. Je prends même du plaisir en l’utilisant très régulièrement. J’ai 21 licenciés et le logiciel m’aide à gérer mon effectif, au niveau de mes entraînements, de mes matchs. Je peux ainsi mémoriser les choses positives ou négatives de mes joueurs. A ce propos, ces derniers apprécient que je travaille sur Coach-Adjoint car nous pouvons discuter des choses positives produites tout au long de la saison. Mes gars peuvent comparer leurs prestations et ainsi se situer par rapport au groupe. 

 

Lorsque l’on évolue en 3e division de District, se sent-on loin du football d’en haut  ?

Bien sûr mais nous disputons aussi un championnat, nous sommes aussi opposés à des équipes désireuses de prendre un maximum de points. Chacun à notre niveau, nous prenons plaisir à jouer. Nous réalisons un bon début de saison. L’an dernier, nous avions terminé huitièmes à 17 points du septième. Là, nous sommes actuellement sixièmes.

 

Et vous, en tant qu’Argentin, vous penchez vers Diego Maradona ou Lionel Messi  ?

J’ai 41 ans, ma génération a grandi avec Diego Maradona. Lionel Messi est un très bon joueur, mais au niveau des frissons, el Pibe de Oro reste unique.

 

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