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AUVRAY Stephane

« Pour la gestion d’un effectif au quotidien, c’est un superbe outil »

Stéphane Auvray a tout connu dans le football, ou presque… de la CFA au Stade de France. L’ancien capitaine de l’équipe de Guadeloupe n’a jamais abandonné ses rêves, et jouer aux côtés de Thierry Henry du côté de New York reste une grande fierté pour le milieu de terrain. Désormais coach et formateur de jeunes talents aux Etats-Unis, le très souriant Stéphane dirige l’European Soccer Institute à Kansas City. Rencontre.

 

Quels moments de votre carrière professionnelle vous ont le plus marqués ?

A New York, j’ai redécouvert le football. Jouer et m’entrainer avec des joueurs comme Rafa Marquez, Thierry Henry et Teemu Tainio, ça marque. Ces joueurs de grand talent pensent avant d’agir, analysent le jeu et font preuve de réflexion. Ils trouvent une solution à chaque situation, en fonction des déplacements, pour chaque phase de jeu et j’ai beaucoup appris à leur contact. Vous savez, je joue aux échecs, analyser, être dans l’anticipation, c’est ce que j’aime. Les années à Vannes m’ont également profondément marquées, avec la montée en Ligue 2. Le plaisir du jeu était une des raisons de notre succès, la mobilité sur le terrain, l’accent mis sur l’aspect technique du jeu. La qualité du groupe était formidable, ça jouait vraiment bien au football et humainement, c’était génial. De plus, jouer pour la Guadeloupe a été extraordinaire. Chaque match joué, chaque minute passée sur le terrain était une fierté.

 

Vous êtes un exemple de persévérance, car beaucoup auraient abandonné suite à des échecs en début de carrière.

Grace a Dieu, j’ai toujours été sûr que j’y arriverais, malgré les embuches. Certains joueurs que j’ai connu ont abandonné. Vous savez, je suis parti de Caen à 19 ans, mal conseillé par un agent, et je le regrette. J’étais censé partir en Angleterre, à Bournemouth (Championship). Malheureusement, je n’y suis jamais allé. Je me suis alors retrouvé à la rue. J’ai dû repartir à zéro, d’essai en essai avec des clubs de DH et CFA.

 

Peu de joueurs français ont tenté l’aventure en Major League Soccer. Vous en faites partie.

Après avoir résilié mon contrat avec Nîmes, pour raison familiales, nous sommes rentrés aux Antilles. De là, un agent qui m’avait repéré durant la Gold Cup, m’a contacté pour me proposer une aventure en MLS. Vu que je souhaitais me rapprocher de ma terre natale, les Etats-Unis étant relativement poches des Antilles, c’était une belle opportunité. J’ai donc signé à Kansas City, puis aux New York Red Bulls, avec beaucoup de plaisir. Il y’avait une énorme concurrence au milieu de terrain à New York, et une nouvelle expérience s’est alors présentée à moi : l’Asie. J’ai adoré cette aventure, d’un point de vue footballistique et au niveau de l’ouverture d’esprit des gens là-bas. Retourner en Asie, que ce soit en Malaisie ou en Thaïlande dans le futur, pourquoi pas ? Il y’a du travail à faire pour développer les structures du football dans ces pays, et le climat me convient totalement (rires).

Pouvez-vous nous raconter une anecdote sur vos séances avec Thierry Henry à New York ?

Avant et après les entrainements, un jeu s’était instauré : nous jouions à jongler avec deux touches obligatoires et interdiction de toucher la balle avec la cuisse. Bien entendu, Thierry maîtrisait plutôt pas mal ce jeu (rires)… Je déteste l’échec, mais je vous avoue que j’ai dû me résigner à abandonner. Il n’y avait pas moyen de la battre, et bien sur il s’amusait à viser nos cuisses !

 

Pour revenir à la formation, la ligue américaine va t’elle exploser dans les années à venir ?

Le directeur technique national Jurgen Klinsmann a un plan sur le long terme qui va porter ses fruits, et je pense que d’ici 10 ans, le football aura énormément progressé aux Etats-Unis. La formation, l’amélioration technique, avec des oppositions à 7 contre 7 par exemple, les partenariats avec l’étranger, notamment avec la FFF, sont des éléments qui vont forcément apporter. La qualité des stades également, et je pense que d’ici la Coupe du Monde 2022, on entendra de plus en plus parler du football aux USA.

 

Avez-vous des mentors ou des exemples en matière de coaching ?

Avec la Guadeloupe, Franck Louis mettait l’accent sur les intentions de jeu et j’ai beaucoup appris grâce à lui. En matière de maîtrise technique, Philippe Tranchant et Pascal Théault (Caen) sont des exemples à suivre. Je souhaite également remercier Jean-Michel Cavalli. Et pour citer un coach qui m’inspire, ça peut paraître cliché de citer son nom, mais ce que Pep Guardiola a fait à Barcelone, c’est juste incroyable.

 

En tant que coach, que pouvez-vous me dire de votre utilisation de Coach-Adjoint ?

Pour la gestion d’un effectif au quotidien, c’est un superbe outil. Lorsque l’on dirige une équipe première ou la réserve, on a besoin d’une analyse statistique de qualité, et je recommande chaudement Coach-Adjoint à tous ceux qui veulent faire progresser leur groupe. Il faut rentrer les données de ses équipes pour pouvoir en tirer le meilleur avec l’aide de cette solution. Que ce soit pour la pré-formation ou la formation, honnêtement je le conseille à tous les coaches. De la PH à la Ligue 2, pour améliorer ses séances d’entrainement, quelque soit l’âge ou le niveau, c’est du bonus Progresser, faire le bon choix selon la situation, s’améliorer techniquement… L’un des éléments clé est la gestion du quotidien, comme par exemple la présence aux entrainements. Chacun a ses techniques de travail pour tirer le meilleur d’un effectif, et utiliser Coach-Adjoint est vraiment un gros plus.

 

Découvrez l’European Soccer Institute, le centre de formation d’élite créé par Stéphane Auvray à Kansas City : http://www.europeansoccerinstitute.com/

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