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ANDRE Pascal

« Coach-Adjoint me permet de réfléchir sur mon groupe »

Entraîneur de la réserve d’Issy-les-Moulineaux en DH féminine depuis le début de saison, Pascal André a connu une première approche du foot féminin à travers les U19 du Paris SG. Une ligne enviée sur un CV qui commence à prendre de l’épaisseur. Cet utilisateur inconditionnel du logiciel Coach-Adjoint envisage maintenant de passer son BEF pour viser encore plus haut.  A 43 ans, son avenir s’annonce doré.

 

Pascal, nous sommes actuellement en période de trêve de Noël pour le football. Quand on est coach, profite-t-on de cette période pour souffler  ?

C’est un peu le cas, d’autant plus que mon début de saison s’est effectué un peu tout feu tout flamme. J’ai débarqué à Issy le 31 août, nous avons disputé notre premier match de championnat le 19 septembre. Nous avons en plus mal débuté avec quatre défaites de rang. Il a fallu redresser la situation. Là, nous restons sur quatre succès. Mais la trêve permet de s’accorder une petite pause dans un calendrier particulièrement fourni.

 

Vous êtes l’entraîneur de la réserve du club d’Issy-les-Moulineaux, actuellement en D2 féminine après sa descente en fin de saison dernière. Est-ce un rôle facile  d’être ainsi  dans l’ombre?

Ce n’est pas simple comme pour tous coachs de réserve car notre effectif fluctue selon les descentes d’éléments de l’équipe première. Nous n’avons pas un groupe prédéfini. J’ai ainsi eu une fois à composer et recomposer mon équipe à trois reprises suivant les joueuses que je devais incorporer. Il faut donc être très réactif lorsque l’on s’occupe d’une équipe réserve. En même temps, nous sommes moins dépendants des résultats. Le but du club reste le maintien de l’équipe première en D2, d’autant que nous descendons d’un étage.

 

Vous avez longtemps joué avant de prendre en charge une équipe de garçons. Quel chemin vous a mené vers les filles  ?

J’ai effectivement débuté à Versailles en CFA et CFA 2 avant de bifurquer vers des équipes de District de la région parisienne. J’ai alors fait le choix de la vie professionnelle au détriment du football. J’ai arrêté de jouer mais à 26 ans, j’ai repris du galon par hasard sur un banc. J’ai pris en charge les U15, me suis pris au jeu au point de passer mes diplômes d’entraîneur. En 2012, j’ai fait un break en signant à Elancourt comme directeur technique du club. Une tâche que j’ai assuré durant deux saisons avant la proposition du Paris SG de coacher les filles en U19 du club. Une telle proposition ne se refuse pas. En fin de saison, j’ai quitté le club pour tenter ma chance dans un autre club emblématique de la région parisienne en matière de foot féminin en rejoignant Issy-les-Moulineaux. Un club où j’apprends beaucoup.

 

Vous qui avez connu les garçons et les filles en tant que coach, existe-t-il des différences  ?

Je peux recenser des différences énormes dans le coaching. Il faut d’abord faire attention au langage employé dans un vestiaire de filles. Ces dernières marchent beaucoup à l’affectif, sont attentives à tout, sont aussi à l’écoute des consignes, essayent de comprendre ces consignes, elles sont très sérieuses et consciencieuses. Les filles viennent également faire le débriefing de leur match très rapidement, en étant très dures avec leur propre prestation. Il s’agit de groupes sains avec qui je prends beaucoup de plaisir à exercer mon activité.

On parle souvent de la région parisienne comme révélant de véritables perles chez les garçons. Est-ce la même chose chez les filles  ?

Nous avons un réel réservoir de joueuses très talentueuses. J’ai eu l’occasion de voir évoluer des U16 au niveau très impressionnant. Il y a des joueuses qui passent au travers des détections des grands clubs.  Des filles d’Ile-de-France ont des capacités extraordinaires. Nous avons un vivier de très bonnes joueuses bien réel.

 

Souffrez-vous de la domination du Paris SG sur le foot féminin  ?

Non car les filles ont le choix dans la région parisienne en terme de clubs de haut niveau avec le PSG, St Maur, Juvisy ou nous et d’autres en D2. Le PSG représente le grand frère mais l’effectif de qualité bouche l’horizon de beaucoup de joueuses. Chacune a donc sa place et évolue avec un esprit de compétition. Nous prenons les meilleures.

 

Vous avez découvert le logiciel Coach-Adjoint. Quelles sont vos observations  ?

Coach-Adjoint change tout dans le coaching tellement il est devenu indispensable à mon quotidien. Je m’en sers très régulièrement. Au début j’étais sceptique. Et puis, j’ai voulu essayer ce logiciel gratuit, découvert sur Facebook. Et là, ce fut une vraie révélation. Il est pratique, facile à comprendre. Les capacités de cet outil sont très larges. Les stats, le temps de jeu, les passes décisives, les notes des joueuses, tout est utile. Il va me servir très vite à travers les entretiens que je vais avoir avec mes joueuses au cœur du mois de janvier. J’aurai une photographie complète sur mon groupe. Coach-Adjoint me permet ainsi de faire mes choix en fonction des performances de mon effectif, me permet aussi de réfléchir sur mon groupe. 

 

D’autant que vous allez encore monter en puissance avec le logiciel.

J’ai eu pour Noël une tablette qui va me permettre d’optimiser mon utilisation de Coach-Adjoint en prenant les stats directement via l’application pendant les matchs. J’ai hâte de reprendre les chemins de l’entraînement et la compétition pour réellement me servir de l’outil. Je serai plus complet. Aujourd’hui, je pense que mon club devrait se pencher sur le logiciel. Je le conseille déjà à nos éducateurs.

 

Vous allez bientôt passer votre BEF. Est-ce à dire que vous vous voyez prendre bientôt en main une équipe première  ?

Je suis là avant tout pour apprendre mon métier. Pour l’instant, je suis bien à Issy. Mais le diplôme me semble primordial. Nous avons connu un changement d’entraîneur en D2. Je me dis que si j’avais eu ce BEF, j’aurai peut être eu ma chance à ce niveau. Passons d’abord ce diplôme. Mais c’est vrai qu’adjoint en D1 F me plairait. Après, entraîner des garçons ou des filles peu importe. Mais je pense tout de même que nous avons beaucoup de choses à faire dans le foot féminin qui se développe à vitesse grand V et qui, avec la coupe du monde 2019 qui se déroulera en France, devrait connaître un nouveau boom d’ici cette date.

 

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