MATUSIK Jérémy

Finaliste de la coupe Gambardella avec le Nîmes Olympique en 2004, Jérémy Matusik a du mettre un terme à sa carrière voici cinq ans en raison de blessures multiples. Cet utilisateur du logiciel football de coaching Coach-Adjoint a alors rebondi sur un banc de touche. Au commande de l’US Pont-de-Roide en Franche Comté, en DH, le technicien enregistre des résultats satisfaisants.

Jérémy, vous coachez en DH. Quelle est la charge de travail pour un coach de ce niveau  ?

Il faut s’organiser. J’ai la chance d’avoir un mi-temps au club et un mi-temps à la commune. Je peux ainsi mieux m’organiser mais le foot occupe une partie de mon temps avec trois entraînements, programmés les mardis, mercredis et vendredis et les matchs le week-end.

Vous êtes implanté depuis de longues années à Pont-de-Roide. Est-ce un avantage d’avoir cette stabilité pour un entraîneur  ?

Je suis arrivé en tant que joueur à Pont-de-Roide, alors en CFA 2. Je sortais de ma formation au Nîmes Olympique, le club de ma région puisque je suis gardois. Avec les Crocos, j’ai eu l’occasion de disputer une finale de coupe Gambardella au Stade de France en 2004 contre Le Mans. Ce sont de bons souvenirs comme mes trois sélections avec l’équipe de France de futsal. Mais ma carrière a pris fin précocement en raison de trois ruptures successives des ligaments croisés du genou. Il a alors fallu vite rebondir. J’ai eu la chance que les dirigeants me proposent de reprendre l’équipe. L’aventure est en marche depuis cinq ans. Je pense que ma situation et mes conditions de travail sont une chance pour construire sur la durée. 

Vous aviez pensé à une telle reconversion si vite  ?

Coacher était dans un coin de ma tête. Peut être pas aussi vite puisque je n’ai que 29 ans. Mais je profite de mon jeune âge pour passer mes diplômes. 

En peu de temps, vous êtes passé du statut de joueur à entraîneur de ce groupe. Comment gère-t-on cette situation  ?

Je me suis retrouvé à diriger des joueurs qui étaient à la base mes coéquipiers. Il faut alors adapter son discours mais j’ai eu la chance d’avoir en face de moi des joueurs respectueux. On s’entend bien. J’ai des amis dans l’équipe mais je n’oublie pas que je dois trancher, prendre des décisions. Mais le fait d’être proches les uns les autres crée un lien encore plus fort.

D’autant que les résultats ont suivi  

Ma première année a vu l’équipe monter de DHR en DH. Depuis, nous nous stabilisons en DH comme le prouve notre neuvième place cette saison.  Je suis un peu déçu car nous visions un haut de classement en début de saison. Nous avons mal débuté le championnat et il a été dur de rectifier le tir par la suite.

Vous avez choisi de travailler avec le logiciel football de coaching Coach-Adjoint. Quel est votre bilan après cette première saison d’utilisation  ?

Coach-Adjoint m’a bien aidé dans ma tâche cette saison. C’est un outil pratique à l’organisation et l’ergonomie excellente. Grâce au logiciel, j’ai eu le suivi de mon travail de la semaine et l’analyse des matchs le week-end. J’ai aimé aussi la rubrique qui donne les résultats des autres équipes. Avant de découvrir Coach-Adjoint, j’avais envie de mettre en place un suivi Excel de mon groupe. J’ai abandonné l’idée car le logiciel me donne ce que j’attends. Je me suis aussi appuyé sur Coach-Adjoint pour mes entretiens de mi-saison et de fin de saison.