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MANGIN Philippe

«  Les éducateurs doivent prendre Coach-Adjoint  »

Coach de Landrevarzec, en deuxième division de District dans le Finistère, Philippe Mangin se targue d’être à la tête du petit poucet de la Coupe de Bretagne. Des résultats encourageants pour un entraîneur qui s’est donné trois ans pour remonter en championnat de Ligue avec une équipe qu’il a rejoint en début de saison. Il compte sur le logiciel de coaching Coach-Adjoint pour mener à bien cette tâche

 

Philippe, comment vit-on dans la peau du petit poucet de la Coupe de Bretagne  ?

Disons qu’on se sent attendu, les clubs sont perplexes sur notre parcours, nous surprenons. Le tirage nous a désigné une équipe classée une division au dessus de nous pour le prochain tour. Nous avons encore une chance de prolonger l’aventure. Je n’oublie pas pour autant le championnat. Nous sommes deuxièmes de notre poule. Notre ambition est de finir dans le Top 3. Nous sommes encore invaincus cette saison. Nous verrons lors des prochaines semaines si nous pouvons viser la première place. Nous gagnerions ainsi du temps sur notre objectif de monter en trois ans dans les championnats de Ligue.  

 

Est-ce facile d’exister dans ce football breton ultra concurrentiel  ?

J’ai connu cette Ligue en tant que joueur et entraîneur. Je peux dire que le choix de son club et de sa structure est primordial. J’ai pu constater que certains présidents n’ont pas d’ambitions. Les discussions avec le président constituent la base de tout. Par exemple, un président habitué au management  rendra la vie plus facile à son coach. Là, à Landrevarzec, je suis tombé sur deux présidents qui me laissent travailler. Pour ma part, j’aime rendre des comptes envers mes supérieurs. J’estime que cet échange est normal. Ils sont contents d’avoir une écoute et un échange.

 

Comment abordez-vous le coaching en championnat de District  ?

Nous ne faisons pas que du coaching. Il faut bien avouer que nous avons aussi un rôle d’assistante sociale quelquefois en accompagnant les joueurs. Cette année à Landrevarzec, j’ai la chance d’avoir un groupe assidu, qui me fait confiance. La mayonnaise a pris tout de suite et ça ne fait que faciliter ma tâche au quotidien. Je ne suis pas dans la gestion de conflit. C’est appréciable.

 

On parle souvent de la Bretagne comme d’une terre de football qui recèle de nombreux talents. Un club comme le votre bénéficie-t-il de ces retombées  ?

La Bretagne est effectivement une terre de ballon rond. J’en veux pour preuve la dernière finale de coupe de France ayant opposé Rennes à Guingamp. Le potentiel est énorme. Mais pour nous, petits clubs amateurs, les temps sont durs. Les entreprises ne donnent plus autant qu’avant, le prix des licences augmente, les taxes sont de plus en plus chères. Avant, il n’était pas rare de voir deux-trois clubs fleurir dans une même bourgade. Aujourd’hui, ils se regroupent en association pour ne former qu’un seul club. Nous faisons face aussi aux départs de certains éléments pour des sacs ou des équipements qui leur sont offerts. Nous, nous n’avons pas d’argent. C’est l’amour du football qui prime en faisant confiance autant que possible à des joueurs du cru et du village.

Vous avez toujours connu ce football breton  ?

Je suis breton et j’ai débuté comme gardien de but en Ligue à l’AS Brestoise et au Stade brestois. Puis, dans le cadre de mon travail, j’ai été muté en Charente-Maritime. J’ai alors porté les couleurs de Rochefort puis de Saint Jean d’Angély, sous l’égide de Stan Dombeck, un coach qui m’a transmis le virus du football à un haut degré. Je suis un passionné et de retour en Bretagne, j’ai même rechaussé les crampons à Crozon à l’âge de 47 ans pour donner un coup de main. 

 

Le coaching était comme une évidence pour vous  ?

J’ai 44 licences annuelles derrière moi. Comment peut-on s’arrêter comme ça de vivre sa passion. On ne peut pas. Le foot, c’est un sacerdoce. Sur le banc, je trouve que j’ai encore plus de peps que lorsque j’étais sur le terrain. Je pense d’ailleurs qu’on vit le match encore plus intensément sur le banc de touche. 

 

L’utilisation du logiciel Coach-Adjoint prolonge cette passion jusqu’à chez vous  ?

Les éducateurs doivent prendre Coach-Adjoint. Je sensibilise d’ailleurs tous mes collègues finistériens pour opter pour ce logiciel. Il me permet de gagner du temps le dimanche soir après les matchs ou après mes séances d’entraînement. Avec Coach-Adjoint, j’anticipe mes matchs, je les prépare du mieux possible en étant le plus pointu possible. On se rapproche vraiment du milieu pro avec un tel fonctionnement. Je m’en sers quasi quotidiennement. J’aime l’idée de savoir qui était présent lors des séances, de posséder en un coup d’oeil les stats de tout mon groupe, de chaque joueur. Ça donne envie de créer beaucoup de choses d’autant plus qu’il est simple d’utilisation. Et puis, c’est quand même appréciable de pouvoir présenter à ses présidents des données claires et lisibles rapidement.

 

Vous avez 53 ans, ressentez-vous de la lassitude à certains moments sur votre banc  ?

Nous vieillissons plus vite mais je ne ressens aucune lassitude. Je possède toujours la même envie d’aller aux entraînements et de m’asseoir sur le banc pour les matchs de mon équipe. Un coach doit également montrer à ses joueurs, aux spectateurs sa totale implication. On doit vite trouver les solutions adéquats. Mais la passion l’emporte toujours sur toute autre considération.

 

Vous est-il arrivé de faire passer le foot avant votre famille  ?

Je n’ai jamais sacrifié ma famille pour le foot. Au contraire de mon boulot. J’étais marin-pompier avec défilé sur les Champs-Elysées tous les 14 juillet. Un de mes enfants est né ce jour là sans que je puisse être présent. Pour revenir au football, ma femme qui n’aimait pas trop le foot a accepté que je vive ma passion car elle a compris qu’il s’agissait d’un équilibre pour moi. J’espère que cette passion va me porter encore quelques années.

 

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