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LAURENZANA Teddy

«  Ce logiciel est un réel plus dans mon organisation  »

A 30 ans, Teddy Laurenzana n’a pas encore totalement tourné la page. Pour sa troisième année sur un banc, le coach coiffe encore la casquette d’entraîneur et de joueur. Une organisation qui nécessitait l’aide du logiciel Coach-Adjoint pour faire remonter Saint Amand Montrond, son nouveau club, de DHR à la DH. Un défi à la hauteur de ce passionné.

Vous entraînez Saint Amand Montrond dans le Cher, un club de DHR. Le Cher est dépourvu de club de haut niveau. Difficile dans ces conditions d’exister  ?
Je ne peux pas vraiment me prononcer là dessus car je viens d’arriver en début de saison.  Mais c’est vrai que le Cher compte très peu de clubs à haut niveau. Bien sûr, nous avons un peu plus loin Orléans et Châteauroux mais le Cher est en manque de locomotive. Avoir un club qui tire les autres vers le haut serait appréciable. Ça pourrait permettre de garder nos joueurs.

Justement, dans ce relatif désert de clubs de haut niveau, le Cher possède-t-il tout de même un vivier de joueurs intéressants  ?
Le département compte de nombreux très bons joueurs. Mais ces bons éléments n’ont pas l’occasion de prouver leurs qualités à haut niveau, faute de clubs évoluant dans une hiérarchie intéressante. De ce fait, nous avons des championnats de Ligue relevé. Dommage pour notre part que le club soit descendu d’extrême justesse en fin de saison dernière de DH en DHR.

Le club de Saint Amand Montrond peut-il servir de porte étendard pour le Cher  ?
L’avenir le dira. Le manque de clubs nous prive de plusieurs niveaux puisque nous n’avons pas de DSR ni de PL dans notre Ligue. Le club a alors connu beaucoup de départs, ce fut compliqué. Il a fallu reconstruire un collectif pour remonter à moyen terme en DH. Il ne faut pas se précipiter.

Dans ces conditions, le recrutement se fait-il uniquement au niveau local  ?
Bien sûr que nous essayons de recruter au maximum des joueurs du cru mais on peut aussi tenter d’attirer un ou deux joueurs venus de l’extérieur. Ça nécessite un gros boulot. Pour faire venir un joueur de l’extérieur chez nous, nous devons avancer des arguments sportifs, mettre en avant le projet global du club. Le joueur adhère ou non à notre projet. Mais, même si nous ne jouons qu’en DHR, le club a quand même des ambitions.

Comment vous êtes-vous retrouvé à Saint Amand Montrond  ?
Je venais de passer mes deux premières années en tant qu’entraîneur-joueur dans un club de PH des Deux-Sévres, Nueillaubiers. J’y ai fait mes armes et j’ai apprécié ce rôle. La proposition de Saint Amand Montrond m’intéressait. A 33 ans, elle me donnait la possibilité de coacher en DHR,  un niveau plus haut, tout en continuant à coiffer la double casquette d’entraîneur-joueur.

Comment s’organise-t-on lorsque l’on est à la fois joueur et entraîneur  ? Comment se comporte-t-on vis à vis du groupe  ?
Il faut réussir à faire la part des choses entre être coéquipiers et à la fois décideur. Mais bon, à notre niveau, je ne me considère pas comme un chef qui doit tout régenter. A notre niveau amateur, c’est le plaisir avant tout qui doit primer. Sur le terrain, en tant que joueur, j’endosse le rôle de leader. Et puis, on ressent certaines choses lorsque l’on est sur le terrain, au milieu des joueurs. Il est aussi important d’être bien accompagné sur le banc par un adjoint qui travaille en symbiose. Ce relais est obligatoire pour la bonne marche de l’équipe pendant les rencontres car on ne peut pas tout faire tout seul.

Le fait que vous utilisiez le logiciel de coaching Coach-Adjoint participe-t-il à cette aide au quotidien  ?
Là encore, on ne peut pas tout faire tout seul. Ce logiciel est un réel plus dans mon organisation. Et puis, il faut se mettre à la page, fonctionner avec les outils informatiques actuels. Ces supports nous accompagnent au quotidien. J’aime connaître la présence de mes joueurs aux entraînements, avoir toutes les infos d’un coup d’oeil puisque Coach-Adjoint est rapide d’accès et très simple d’utilisation. Il s’agit pour moi d’un gain de temps énorme, mon organisation est beaucoup plus claire avec cet outil. Il s’agit d’un support pratique quel que soit le niveau. Il nous sert au niveau amateur.

Le coaching était une voie évidente pour vous?
J’ai toujours pratiqué le football en tant que milieu défensif. J’ai été formé au FC Nantes de 13 à 17 ans avant de poursuivre à Lille de 17 à 20 ans. Puis, j’ai entrepris un petit tour de France des clubs en portant les couleurs de Roye en National, Limoges, Amphy Decize, Yzeure, d’un club réunionnais et des Genêts d’Anglet en CFA. J’avais passé pendant ce temps mes diplômes mais mon passage sur le banc s’est fait plus rapidement que prévu à cause de blessures à répétition. Il s’agissait alors d’une évidence de rester dans le milieu du football.

Que fait-on lorsque l’on arrive dans un club  ?
Il faut d’abord apprendre à connaître tout le monde, se faire comprendre de tout le monde aussi. Il faut être soit même avant tout.

Vous vous voyez rester jusqu’à la retraite sur un banc  ?
Je suis fait pour ça et j’espère bien vivre de nombreuses années sur le banc.  J’ai l’ambition d’entraîner le plus haut possible. Là, je profite de mon poste à Saint Amand Montrond, un club bien structuré, qui veut relever un vrai challenge sportif. Je vais bien progresser ici.

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